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Revue de Presse PSG : défense, forme physique, Coupe de France…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 28 février 2025. Le PSG, l’équipe la moins sanctionnée de Ligue 1, les dessous de la forme physique des Parisiens, les Rouge & Bleu affronteront Dunkerque en demi-finales de Coupe de France…

Dans son édition du jour, L’Equipe met en lumière la qualité défensive du PSG. En effet, le club parisien est l’équipe la moins sanctionnée en France et celle qui commet le moins de faute en Ligue 1 (210). Un constat qui trouve également son prolongement dans le nombre d’avertissements et d’expulsions. « Vingt-huit cartons jaunes, zéro rouge en Championnat : le PSG de Luis Enrique est une équipe qui ‘cartonne’ peu. Elle est même l’équipe la moins sanctionnée d’Europe en termes d’avertissements et la 5e au nombre de fautes commises. » Si cela peut ne pas être surprenant pour une équipe qui dispose d’une possession de balle de presque 70% par match, les explications dépassent largement le cadre d’un contrôle important du ballon. Luis Enrique met beaucoup en avant le contre-pressing qui gêne la relance adverse. « C’est une culture ‘Barça ancrée.’ On cherche davantage à faire perdre le ballon qu’à le récupérer avec de l’impact athlétique. Avec une notion de cadrage, d’occupation des espaces, de couverture de chaque adversaire et donc cette obligation d’une vitesse de réaction rapide à la perte. Et cela n’induit pas de fautes. Et puis la possession vous permet d’avoir une fraîcheur physique et mentale supérieure à votre adversaire, et donc de commettre moins de fautes », explique Philippe Montanier, ancien coach du Stade Rennais et de la Real Sociedad.

Luis Enrique a décidé de ne jamais parler d’arbitrage publiquement. Dimanche dernier, c’est lui-même qui est venu sermonner Achraf Hakimi après son geste d’humeur sur Nicolas Tagliafico. Une approche saluée par l’ex-arbitre international, Saïd Ennjimi : « À une époque, Marco Verratti, Zlatan Ibrahimovic contestaient. Là, je ne perçois pas de joueur contestataire. Et l’absence de contestation favorise le jeu, et donc une rencontre sans avertissement. On peut saluer que même quand ils sont passés par des moments plus difficiles en C1, les Parisiens n’ont pas changé d’attitude et ça paie aujourd’hui. » Si Luis Campos a régulièrement affiché son agacement sur certaines décisions arbitrales à la mi-temps ou en fin de rencontre, cette attitude n’a pas trouvé de prolongement chez les joueurs.

Infographie : L’Equipe

De son côté, Le Parisien fait un focus sur la forme physique du PSG à un moment clé de la saison. Alors que le huitième de finale de Ligue des champions face à Liverpool approche à grand pas, pas un seul joueur manque à l’appel. Depuis le début de saison, le staff parisien prend soin de gérer les organismes et cela porte ses fruits. Rien n’est laissé au hasard comme l’expliquait Luis Enrique il y a quelques jours : « C’est une constante dans nos équipes. L’importance que nous donnons à la préparation physique fait partie d’un contexte global. Nous continuons sur la même ligne, nous prenons soin des joueurs, nous ne prenons pas de risques avec les joueurs. Très souvent, les blessures sont une question de malchance, il peut y avoir des coups. Il y a des risques, des blessures, il faut les accepter. Pour le reste, nous essayons toujours de prendre grand soin de l’aspect physique et nos joueurs ont toujours beaucoup couru. Je pense que c’est aussi parce qu’ils prennent du plaisir en jouant au football, ils s’amusent. Je pense que c’est l’une des clés. » Match après match, les Rouge & Bleu laissent la même impression à leurs adversaires en étant un rouleau compresseur avec un rythme intense. Sur leurs 17 buts marqués en une semaine, 13 l’ont été en seconde période. « Plus le match avance, plus les espaces s’ouvrent et plus les espaces arrivent, plus Paris trouve son second souffle. »

Le technicien espagnol peut aussi s’appuyer sur l’impact de ses remplaçants qui mentalement se sentent concernés par le projet à l’image de Gonçalo Ramos. Après avoir pu crisper certains, la rotation effectuée par Luis Enrique est désormais bien accueillie dans le vestiaire, indique LP. La récupération fait aussi partie intégrante du programme de préparation. « Luis Enrique n’hésite pas à faire du cas par cas en fonction des états de forme et du poste de chacun. Un défenseur, par exemple, n’a pas le même programme qu’un attaquant, pour qui les courses et les efforts diffèrent sur le terrain. » Âgé de 30 ans et avec aucune doublure naturelle à son poste, Marquinhos possède un programme très adapté et est préservé pour les grosses affiches. « Le changement d’entraîneur effectué à l’été 2023 a permis d’uniformiser les services dans un club où on a parfois eu tendance à se tirer dans les pattes au détriment de l’intérêt collectif. Depuis plusieurs mois, des réunions sont organisées trois fois par semaine entre les différents pôles pour rendre le travail de tous plus efficace. » Luis Campos a aussi impulsé une nouvelle philosophie de travail avec un département data qui gagne en importance. À chaque entraînement, les joueurs sont équipés d’un GPS et les données sont envoyées à la cellule de performance. L’arrivée du médecin en chef, Luis Til Pérez, l’été dernier s’impose comme une bonne idée vue les rares pépins physiques dans la saison.

Enfin, le quotidien francilien évoque les affiches des demi-finales de Coupe de France. Avec seulement deux clubs de Ligue 1 à ce stade de la compétition, on savait que les rencontres seraient inédites. Et le PSG a hérité de l’USL Dunkerque, le 3e de la Ligue 2. Cette rencontre aura lieu le 1er ou 2 avril à l’extérieur. « Repris par Yüksel Yildirim, le propriétaire du club turc de Samsunspor qui a nommé l’ancien attaquant de Chelsea Demba Ba comme directeur du football, l’USLD réalise une incroyable saison. Malgré un budget limité (un peu plus de 10M€), l’équipe dirigée par le Portugais Luis Castro est toujours en course pour monter en Ligue 1. » En Coupe de France, le club nordiste a déjà éliminé trois formations de Ligue 1 (AJ Auxerre, LOSC, Stade Brestois). « C’est le tirage que l’on voulait éviter mais ce sera un beau match face à un gros client, on espère amener le peuple dunkerquois en finale. Oui, on sait qu’on peut rivaliser après nos matches face à Lille, Auxerre et Brest, donc je pense qu’on est capables de faire quelque chose », a réagit Yacine Bammou après le tirage. Face au fort engouement autour de cette rencontre, les dirigeants de Dunkerque pourraient réfléchir à délocaliser le match à Lille ou Calais. Le stade actuel (le stade Tribut) compte seulement 5.000 places. L’autre demi-finale opposera le Stade de Reims au club de National 2, l’AS Cannes.

Youtube : Canal Supporters Paris

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