Domenech tape encore sur Zidane !

Entre Raymond Domenech et Zinédine Zidane, l’entente n’a jamais vraiment existé. Depuis la Coupe du monde 2006, où les tensions étaient déjà palpables, les deux hommes n’ont cessé de se lancer des piques. Récemment, Domenech avait déjà estimé que Thierry Henry était tout aussi légitime que Zidane pour diriger l’équipe de France. Et ce mercredi, sur le plateau de L’Équipe de Greg, l’ancien sélectionneur a remis ça, profitant d’un débat pour glisser un tacle à l’ex-meneur des Bleus.

Une rivalité qui ne s’éteint jamais

Mais cette fois, ce n’est pas sur ses compétences d’entraîneur que Domenech a ciblé Zidane. Le sujet du jour portait sur la réticence des joueurs à s’exprimer devant les médias, et l’ex patron des Bleus n’a pas hésité à prendre ZZ (en mauvais) exemple : “En 2006, Zidane n’est jamais passé devant la presse ou dans la zone mixte.” Une manière subtile de rappeler que même les plus grandes stars peuvent refuser de se plier à l’exercice médiatique.

Un problème généralisé selon Domenech

Domenech ne s’est pas limité à Zidane. Pour lui, ce manque de communication est un problème plus large qui touche l’ensemble des joueurs : “Les joueurs ont le pouvoir. Le problème, ce sont les joueurs, pas les clubs. Ils se disent que les explications sur les matchs, ce n’est pas leur truc.”

L’ancien sélectionneur pointe également du doigt le manque de fermeté des clubs : “C’est un manque d’autorité et de courage de la part des dirigeants. Ils ne peuvent pas se fâcher avec leurs employés.” Selon lui, seules les équipes de milieu de tableau jouent vraiment le jeu des médias, tandis que les plus grands clubs laissent leurs stars éviter les questions gênantes.

Un débat d’actualité pour le football français

Cette sortie de Domenech intervient alors que le diffuseur DAZN s’est récemment plaint de la difficulté à obtenir des interventions de joueurs, ce qui nuit à la production de contenus pour ses abonnés. Domenech estime que cette situation pourrait être résolue en intégrant des clauses spécifiques dans les contrats des joueurs, les obligeant à participer aux obligations médiatiques.

Qu’il s’agisse de critiques fondées ou d’un simple règlement de comptes déguisé, une chose est sûre : Raymond Domenech n’a pas fini de se rappeler au bon souvenir de Zinédine Zidane.