Brest – PSG : L’aveu surprenant de Luis Enrique derrière le 3-0
Malgré une victoire sans appel (3-0) face à Brest en barrages aller de Ligue des champions, Luis Enrique a tenu à rendre hommage à l’adversaire breton, reconnaissant que le score aurait pu être moins sévère. Une lucidité qui témoigne du respect du technicien espagnol pour un rival qu’il juge « dangereux ».
Le Paris Saint-Germain a dominé Brest mardi soir, mais la prestation des Finistériens n’a pas laissé le coach espagnol indifférent. Si le score fleurit largement en faveur des Parisiens, l’entraîneur a souligné en conférence de presse les occasions manquées par l’équipe bretonne : « Ils ont eu des situations claires, surtout sur corners. Le résultat est un peu trompeur par rapport à leur performance », a-t-il admis, citant notamment la tête d’Abdallah Sima repoussée par le poteau (35e) ou la frappe du même joueur détournée in extremis par Achraf Hakimi (48e).
Le PSG « a eu de la chance »
Les supporters brestois retiendront surtout ces moments où leur équipe a frôlé l’exploit : Ludovic Ajorque, à bout portant, a trouvé Gianluigi Donnarumma sur sa trajectoire (12e), tandis qu’un centre de Mahdi Camara a obligé Hakimi à un retour désespéré… et chanceux, le ballon heurtant le montant (39e). « On a eu de la réussite défensive, mais aussi un peu de fortune », a concédé Luis Enrique, saluant la « solidarité » de son groupe face à une équipe qui avait marqué huit fois contre le PSG lors des cinq derniers affrontements.
Eric Roy : « Des regrets, mais pas de remords »
Du côté breton, le coach Eric Roy assume les regrets sans nier la logique parisienne : « Sur de tels détails, le PSG montre pourquoi il est au top niveau. Nous, nous payons notre manque de réalisme », a-t-il analysé, évoquant la « période de forme » actuelle du club de la capitale. Malgré le lourd score, il refuse de baisser les bras : « Le match retour reste un défi, mais en football, tout est possible ».
Luis Enrique en mode vigilance
Avec trois buts d’avance, le PSG aborde le retour au Parc des Princes (19 février) en position de force. Pourtant, l’entraîneur catalan se refuse à toute complaisance : « Contre Brest, même avec deux buts d’écart, on a déjà concédé des nuls. L’objectif est de gagner à domicile, pas de gérer », a-t-il martelé, rappelant que la qualification n’est « jamais acquise » avant le coup de sifflet final.
Une prudence qui souligne le paradoxe de la soirée : malgré le fossé au score, le PSG quitte la Bretagne avec les honneurs… et une pointe d’avertissement.