Bastia, un « stade de merde » pour Bulka
Frédéric Antonetti l’assure. Pour le directeur sportif du Sporting club de Bastia (Ligue 2), interrogé dans L’Equipe, Armand-Cesari rassemble « des enfants, des femmes, des jeunes habillés en bleu. Bien sûr un public turbulent, on le sait. Mais une ambiance familiale qui m’a beaucoup plu ». Marcin Bulka ne peut pas en dire autant.
Le gardien de but de l’OGC Nice (Ligue 1) et ses coéquipiers ont vécu une soirée de mardi difficile sur la pelouse de l’enceinte du club corse, visés par des insultes racistes, rapporte Ici Azur (ex-France Bleu Azur). Le Polonais a qualifié, via un réseau social, le stade Armand-Cesari de « stade de merde », après la victoire des Niçois à Bastia, 1-0, synonyme de qualification pour les 8e de finale de la Coupe de France.
Accusations de racisme sans « preuve concrète »
« Motivé à chaud par les propos injurieux, notamment à caractère raciste, d’une partie du public présent en tribune à l’encontre de plusieurs de ses coéquipiers tout au long de la soirée. Marcin assure qu’en aucun cas il n’a tenu à manquer de respect à la mémoire des victimes du drame de Furiani. À la lecture de cette interprétation erronée, il a d’ailleurs immédiatement supprimé sa publication », a commenté de son côté l’OGC Nice, via un communiqué.
Son homologue corse s’est défendu en niant tout débordements haineux de la part du public du Sporting club de Bastia. Les dirigeants ont dénoncé « l’empressement à brandir des accusations de racisme sans la moindre preuve concrète. »