OL : Sidney Govou détruit Sage et regrette Grosso
La désillusion est totale à l’Olympique Lyonnais après l’élimination en Coupe de France face à Bourgoin-Jallieu, club amateur. Si les supporters digèrent mal cette défaite historique, Sidney Govou, ancien septuple champion de France avec l’OL, ne cache pas son désarroi. Chroniqueur dans Le Progrès, il s’est montré particulièrement virulent, pointant du doigt Pierre Sage, l’entraîneur de l’équipe, mais aussi la gestion globale du club.
“Sage a profité du travail de Grosso”
Govou n’a pas mâché ses mots concernant l’entraîneur actuel de l’OL, affirmant que Sage avait simplement “surfé sur le travail de Fabio Grosso”. Une déclaration étonnante, tant le passage de l’Italien avait été unanimement jugé désastreux. Mais pour Govou, Sage n’a pas apporté la rigueur et le contenu nécessaire pour relancer une équipe à la dérive : “Le contenu n’est pas très bon. Tu dois être capable d’élever ton niveau mental face à un voisin qui ne veut pas être ridicule.”
Selon lui, l’OL continue de gagner des matchs “dans les temps additionnels”, sans réelle maîtrise, une situation qu’il juge préoccupante et indigne des ambitions historiques du club.
Une critique globale de la situation à Lyon
Au-delà de Pierre Sage, Govou a élargi sa critique à la gestion du club, estimant que cette élimination révélait les failles profondes du projet de John Textor. Pour l’ancien attaquant, la défaite contre Bourgoin-Jallieu n’est pas seulement un accident de parcours : “L’OL va devoir digérer cette défaite très vite. Ce match montre que le monde amateur progresse plus vite que le monde professionnel.”
Govou appelle à une réaction rapide et collective pour sauver la saison et relancer une dynamique positive. Avec un constat clair : Lyon doit revenir à ses fondamentaux. “Il va falloir que John Textor comprenne que dans le foot français, les joueurs aussi sont dans l’émotion”, conclut-il, visiblement amer.
En pointant du doigt des responsables internes et en regrettant l’absence de vision, l’icône des Gones donne un avertissement fort. Reste à voir si ses critiques seront entendues dans un club en pleine tourmente.