Incroyable, le mercato va se poursuivre ! Ces 2 règles qui changent tout cette année

De Paris à Marseille, en passant par Lille, Lens, Auxerre, Strasbourg, Lyon, Nantes ou Monaco, les supporters des clubs français ont certainement passés leur soirée à rafraîchir le fil actu de leur téléphone portable, vendredi soir, avant que le mercato ne ferme ses portes à 23 heures pétantes.

Pour une grande majorité de ces aficionados, ce cru 2024 a été décevant. Plombés par la crise financière qui frappe le football français, les clubs de Ligue 1 ont été assez discrets dans leur grande majorité, à l’exception des deux Olympique. Même le Paris Saint-Germain, club le plus puissant et le plus dépensier, n’a pas fait de folie pour autant. Cela ne signifie pas que les clubs de l’hexagone ne se renforceront plus dans les semaines à venir.

Le marché des joueurs libres va exploser cette année

Si la fenêtre du mercato estival reste la période de référence pour encadrer les transferts, une transaction peut être finalisée en dehors de ce créneau. Deux conditions sont requises pour cela. La première concerne les joueurs libres. Tout footballeur qui ne dispose pas de contrat peut s’engager dans le club de son choix d’ici le 1er janvier 2025, date d’ouverture du mercato hivernal. Et ce premier point est capital puisqu’il permet à des clubs en difficultés de décaler le timing de leurs opérations, dans le sens des arrivées comme dans celui des départs.

Certaines écuries comme le Racing Club de Lens ou l’Olympique Lyonnais n’ont pas récolté le total d’indemnités de transferts initialement programmé. Des contrats pourraient être résiliés. La mise en place des « lofts » va dans ce sens. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, d’autres écuries plus modestes auraient ainsi des opportunités à saisir, avec des joueurs plus accessibles, car libres. Dans l’autre camp, certains footballeurs peuvent profiter de cette tendance et n’hésitent plus à se mettre en danger, y compris lorsque la saison commence. Adrien Rabiot, sans club au moment de la rentrée des Bleus, en est l’exemple le plus frappant.

La seconde condition pourrait profiter aux équipes plombées par une tuile de dernière minute : le fameux joker médical. Le règlement de la LFP stipule qu’un footballeur « peut être recruté, à tout moment, en cas de décès d’un joueur sous contrat ou de la blessure grave du gardien de but ou de son remplaçant (dans ce cas, le club ne peut recruter qu’un nouveau gardien). » Une règle salutaire pour des clubs qui doivent combler dans l’urgence une absence de longue durée.