Institut national du football : avant Clairefontaine, il y avait Vichy

Accolades et émotions pour 500 joueurs venus de toutes les régions, qui ont, après tant d’années de séparation, reconnu leurs copains de promotion parfois avec un temps d’hésitation, pour partager les souvenirs de leurs 16-19 ans à Vichy et de leurs 13-15 ans à Clairefontaine.

Clin d’œil à leur belle jeunesse envolée, les visages des 1.000 stagiaires adolescents figuraient sur une fresque géante de 30 mètres, pour raconter les temps forts des 50 ans de l’INF. À peine le temps de se reconnaître, ces adultes étaient conviés à deux forums sur l’excellence de la formation à la française masculine et féminine.

Kylian M’Bappé, Alphonse Aérola, Youssouf Fofana et Marcus huram, stagiaires à l’INF Clairefontaine, présents avec l’équipe de France, ont participé à l’animation de ces forums avec, entre autres, Didier Deschamps, Arsène Wenger, Jean-Michel Aulas et Hubert Fournier, DTN, originaire de Châtelguyon, ancien élève de l’INF Vichy.

"J’ai appris à jouer au football et surtout à devenir un homme"

En présence d’Aimé Jacquet, Thierry Henry a été élogieux pour Francisco Filho et Christian Damiano, (entraîneurs INF Vichy et Clairefontaine) : "Ils m’ont tout appris et éduqué ; ces grands formateurs parfois durs, m’ont permis de grandir avant l’âge et de ressortir plus mature : j’ai appris à jouer au football et surtout à devenir un homme."

Ces ressentis étaient partagés par tous les anciens, notamment Jean-Pierre Papin, Jean-Luc Ettori et les gardiens de l’INF Vichy, comme David Marraud, Pascal Olmeta, Claude Barrabé : "On a un grand respect et une immense reconnaissance pour Pierre Pibarot, premier directeur, qui a labellisé l’INF, avec les entraîneurs pionniers de l’Institut (Gérard Banide, Pierre Michelin, Pierre Barlaguet et Francisco Filho) : Cette formation rigoureuse et exigeante a influencé notre carrière de footballeur, d’entraîneur, notre vie dans l’entreprise et notre équilibre familial."

Après le déjeuner, les stagiaires ont eu le plaisir de revoir ou découvrir les infrastructures du CTNF, de disputer un tournoi pour les plus jeunes ou de partager le bonheur de ces retrouvailles par promotions, avant d’assister sur le terrain Pierre-Pibarot, à l’entraînement de l’équipe de France.