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Originaire de Cunlhat (Puy-de-Dôme), Margaux Tournebize a l'Équipe de France au bout des pieds

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Originaire de Cunlhat (Puy-de-Dôme), Margaux Tournebize a l'Équipe de France au bout des pieds

Quatre ans. Cinq tout au plus. L’âge auquel Margaux Tournebize s’est frottée pour la première fois aux garçons sur un terrain de football. C’était à Cunlhat. Et ce, grâce à papa, un passionné de ballon rond. Lequel suivra sa fille, de 15 ans aujourd’hui, jusqu’à Courpière. Elle joueuse, lui dirigeant. Margaux y sera, au début, la seule féminine. Vient alors la rentrée en classe de quatrième.

Elle fait partie des huit joueuses sélectionnées pour intégrer le centre

Ses bonnes performances sur le terrain lui ouvrent les portes du Clermont-Foot, et de son équipe féminine. « Ça m’a fait découvrir le haut niveau entre guillemets, ça m’a changé des entraîneurs comme mon père, c’était vraiment structuré (rires) », attaque Margaux. Attaque, comme son poste.

« J’ai découvert des entraîneurs vraiment qualifiés, et c’est la première fois que je ne jouais qu’avec des filles. »

Voilà deux saisons qu’elle enchaîne au Clermont-Foot, surclassée chez les U18 pour les entraînements. Et puis vient le mois d’octobre 2020. Une vingtaine de puydômoises sont convoquées, quatre seront gardées lors des sélections. Margaux est dans le lot. Direction Lyon pour une nouvelle sélection qu’elle passe avec 60 joueuses. Elle fait toujours partie des meilleures. L’ultime étape sera aussi franchie avec brio. Margaux Tournebize, de Cunlhat, fait partie des huit joueuses sélectionnées pour intégrer le Pôle espoirs féminin de Lyon, regroupant les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté et Méditerranée.

Trois ans à Lyon

« Je serai à Lyon toute la semaine, lors de mes trois années de lycée, explique Margaux, qui garde la tête sur les épaules. L’objectif c’est de passer le bac avant tout, mais en même temps je vais suivre mon projet sportif. La semaine je m’entraîne avec les autres filles du Pôle espoir, et le week-end je rentre jouer avec le Clermont-Foot. » Margaux, qui sera U16, visera la montée en Nationale avec son équipe clermontoise. Avec en filigrane, un regard sur l’Équipe de France (voir encadré).

Lyon, à 15 ans, ne lui fait pas peur. Comme elle le dit avec beaucoup de recul : « Ça fait deux ans que je ne vis plus avec mes parents, alors que ce soit Clermont ou Lyon, c’est pareil. » Margaux parle aussi d’hygiène de vie, d’un travail invisible. « Bien manger, beaucoup travailler de façon individuelle et collective, écouter les conseils des coachs… » Sans doute la meilleure façon de réussir. Et si ce n’est pas le football, ce sera tout de même dans le milieu du sport : « J’aimerais rester dans ce milieu, entre kiné ou coach sportif, je ne sais pas. »

À Margaux, donc, de faire encore un peu plus ses preuves sur le terrain. Un terrain sur lequel elle aime « faire les efforts pour les coéquipières, courir, redescendre au milieu du terrain chercher des ballons, car si je ne cours pas, j’ai l’impression de ne pas être efficace ».

Alexandre Chazeau

Le maillot frappé du coq. Intégrer un centre de formation de football féminin ne signifie pas être arrivée au plus haut niveau, loin de là, et Margaux Tournebize en a bien conscience. « Ce centre de formation, finalement, c’est pour se former, comme son nom l'indique, et ensuite pour se faire repérer par un club professionnel à la fin des trois années. » Et en parallèle, durant ces trois années, l’objectif est de se montrer pour aller faire des stages à Clairefontaine, avec le but d’intégrer l’Équipe de France jeune des U16, U17 puis U18, si la régularité est là. « J’ai envie d’être footballeuse, c’est encore loin, mais c’est mon objectif », termine Margaux.

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