Danse sportive
Ajouter une nouvelle
Nouvelles

Voici les 22 meilleures scènes de fête au cinéma

0 25
Voici les 22 meilleures scènes de fête au cinéma

Autant emporte le vent de Victor Fleming (1939)

Parmi les nombreuses scènes de bal qu’offre le septième art, celle-ci est sans doute l’une des plus cultes. Il s'agit d'une une danse aux enchères. Rhett Butler (Clark Gable) brise les convenances en proposant une somme d'argent considérable afin d’obtenir une danse de Scarlett O'hara (Vivien Leigh), récemment devenue veuve. Entre robes virevoltantes, décors grandioses et valse minutieusement rythmée, cette scène nous plonge dans l'univers de l’époque.

Diamant sur canapé de Blake Edwards (1961)

Si la scène de fête de Breakfast at Tiffany’s est si réaliste, c’est avant tout parce que Blake Edwards a souhaité organiser une vraie soirée avec de réels acteurs (et non pas des figurants). L’orchestration des mouvements et des déplacements de chacun - une chorégraphie de gestes qui relève presque de la perfection - fut longue à mettre en place : pas moins d'une semaine avant que la scène puisse être tournée. L’expérience de cette séquence déchaînée, devenue une référence, inspirera à Blake Edwards, sept ans plus tard, son film The Party, entièrement consacré à la fête.

Huit et demi de Federico Fellini (1963)

Aussi mythique par ses images que par les notes frissonnantes de Nino Rota, la scène finale du chef-d’œuvre de Fellini tient en partie grâce à cette synergie entre le compositeur et le cinéaste. Le mélange des deux, simple et magique, nous engouffre dans une joyeuse farandole de mouvements où opéra, art de la rue, cirque et cinéma fusionnent à merveille.

The Party de Blake Edwards (1968)

Avec moins d’une soixantaine de pages de scénario, Blake Edwards livre l’une des fêtes les plus folles de l'histoire du cinéma. Peter Sellers, qui prête ses traits à un figurant indien maladroit, est invité par erreur à la soirée annuelle d’un gros studio hollywoodien dans une immense villa de Beverly Hills. Euphorisant et alcoolisant, la fête vire à la soirée mousse où un éléphant décoré de peintures aux couleurs psychédéliques défile, le tout sur une musique obsédante d'Henry Mancini.

Peau d’Âne de Jacques Demy (1970)

Ode aux contes de fées, Peau d’Âne fait la fête dans un tout autre décor. Pour fêter le retour du prince, la reine rouge fait organiser le fameux bal des Chats et des Oiseaux en présence du marquis de Carabas et de toutes les princesses du pays. Dans cette scène, accompagnée de la bande sonore légendaire de Michel Legrand, Jacques Demy transforme le bal en un festival de costumes et de décors fantasmagoriques.

Le Parrain de Francis Ford Coppola (1972)

Impossible de ne pas citer le Parrain qui regorge d'instants festifs et rien ne mieux que la célébration de l'amour pour faire la fête. Pour le mariage de Connie, Coppola nous livre une scène de valse majestueuse entre la jeune mariée (Talia Shire) et Don Corleone (Marlon Brando).

Carrie de Brian De Palma (1976)

Les scènes de fêtes vont également de pair avec les fameux "prom" américains avec tout en haut du podium la scène de slow de Carrie et son cavalier Tommy. Alors que toute la scène est propice à un événement heureux, doux et langoureux, De Palma insère un certain malaise. La caméra tournoie autour du couple et crée une dissonance entre l’instant joyeux que vit Carrie et les ténèbres qu’elle s’apprête à découvrir.

La Boum de Claude Pinoteau (1980)

"Dreeeeams are my realityyyy…" Comment faire un classement sur la thématique de la fête sans y inclure la scène culte de La Boum ? Après les bals, les farandoles et les soirées privées, les boums d'adolescents sont mises à l’honneur. Sur fond de rock endiablé, de boule disco et arrosé de sodas frais, ce slow mythique est un moment de pur ravissement pour la jeune Vic, incarnée par une toute nouvelle actrice du nom de Sophie Marceau.

Shining de Stanley Kubrick (1980)

Si jusqu’à présent les scènes citées sont toutes empreintes d'un certain réalisme, il arrive que d’autres ne soient que le fruit d'une rêverie. Comme dans cette scène de Shining où Jack Torrance (Jack Nicholson) imagine arriver à une soirée glamour, dans une ambiance (musique, costumes typiques...) rapelant les années 1920. Mais très vite, l'illusion se rompt, l'artifice apparaît : la soirée chic et nostalgique se métamorphose en un lieu fantomatique et effrayant.

Travolta et moi de Patricia Mazuy (1993)

Citant les Clash et Joe Dassin, le punk et le disco, le deuxième film de Patricia Mazuy regorge de scènes de fêtes : "J’aimerais toujours faire des films à grand spectacle, avec des danseurs et tout !" confiait-t-elle dans un entretien accordé aux Inrocks. Chose dite, chose faite, Travolta et moi met à l’honneur la fête avec ses discothèques typiques des années 90 et ses pistes de patins à glace. Bref, throwback nostalgique garanti.

Capturedecran2020-04-09a11.38.45.png

(Capture d'écran de Travolta et moi, Arte)

Roméo + Juliette de Baz Luhrmann (1996)

Impossible de passer à côté de Baz Luhrmann qui a fait de tout son cinéma une gigantesque fête (petite pensée à Moulin Rouge). Ici on s’attarde sur la fête des Capulet où Roméo, alors qu’il s’introduit incognito chez ses ennemies, va s’éprendre de Juliette au premier regard. La recette pour une fête déchaînée : la musique disco de Kym Mazelle, un peu de drogues hallucinogènes et beaucoup de déguisements pailletés.

>> A lire aussi : Les 40 meilleurs films d'auteur pour enfants de tous les temps

Boogie Night de Paul Thomas Anderson (1997)

Si on peut citer plusieurs belles scènes de fête dans Boogie Night, celle de la piscine demeure l’une des plus emblématiques. A l'aide d'un plan séquence virtuose, PTA nous guide dans cette pool party pour nous faire ressentir son ambiance California-eighties. La caméra erre au hasard autour de la piscine, se fraye un chemin au milieu des nombreux personnages, enregistre leur conversation et tisse un réseau d'intrigues secondaires.

Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick (1999)

Mais les fêtes ne sont pas toujours exactement comme on se l’imaginait. Parfois elles peuvent être ennuyeuses, décevantes ou bien inquiétantes comme la fête à laquelle se rend Tom Cruise dans Eyes Wide Shut. Rythmée par deux notes de musique angoissantes, habitée par des convives vêtus de masques et de capes jouant à des pratiques sexuelles étranges, la fête imaginée par Kubrick n’a laissé personne indifférent. Cette séquence clé confronte normalité et transgression, réalité et rêve, visible et invisible. La lumière et les ténèbres.

Marie-Antoinette de Sofia Coppola (2006)

Chez Sofia Coppola, la fête se fait aussi à Versailles. Lasse des responsabilités que la cour lui impose, Marie-Antoinette plonge dans l’ivresse de la fête et de ses plaisirs cachés. Luxure, jeux, gourmandises, alcool... La princesse s’enivre au rythme de sonorités rock d'aujourd'hui.

SuperGrave de Greg Mottola (2007)

Retour du côté des soirées étudiantes avec SuperGrave où Greg Mottola met en scène le duo iconique de losers formé par Jonah Hill et Michael Cera. Dans la lignée d’American Pie, le film montre les rituels si méthodiques de ces fêtes où alcool et musique sont bien souvent annonciateurs de problèmes. Ici pas de chance pour Seth : après un collé-serré avec une fille, il réalise que son pantalon est recouvert du sang de règle de cette dernière - ce qui risque de lui attirer les foudres de son copain...

Two lovers de James Gray (2008)

Difficile de ne choisir qu'une seule belle scène de fête lorsqu’il s’agit de la filmographie de James Gray (La nuit nous appartient, The Yards). On retient finalement une scène de boîte de nuit où Joaquin Phoenix nous livre ses plus beaux pas de danse sur un dancefloor enflammé.

Les amours imaginaires de Xavier Dolan (2010)

Magnifique scène de soirée du côté de chez Xavier Dolan. On aurait pu aussi citer le slow langoureux de J'ai tué ma mère, mais la scène de fête des Amours Imaginaires est indétrônable. Sur le Pass this On de The Knife, les corps s'enlisent sous les néons. Excentrique et sensuelle, la scène nous rappelle un sentiment amer, connu de tous : aimer sans l'être en retour.

Spring Breakers d’Harmony Korine (2012)

On a beaucoup évoqué les fêtes étudiantes sans aborder l'une des plus fameuses : le spring break. Au programme de ce rite américain : orgie d'alcool, bains de mer, teuf en jacuzzi et sexe à foison. Mais dans Spring Breakers, le réalisateur Harmony Korine parvient à montrer une réalité moins colorée où parfois la fête laisse place à la violence et peut même se terminer au poste de police.

Gatsby le magnifique de Baz Luhrmann (2013)

Bien évidemment la palme de la plus gigantesque et de la plus somptueuse fête revient à Gatsby. Si les soirées privées du millionnaire sont les plus extravagantes - plumes, jeux, feux d’artifice, mets et alcools raffinés et une soundtrack de Fergie épique - elles ne sont que la représentation de l’existence vide de Gatsby, qui, lui, n’attend qu’une chose : renouer avec son amour Daisy.

Le loup de Wall Street de Martin Scorsese (2013)

Décidément Dicaprio excelle dans le domaine et pousse les limites de la fête à un autre niveau. Femmes, cocaïne et business... Scoresese illustre le grotesque et force le trait d’un monde de l’excès où l’argent, comme l'alcool, coule à flot. Un monde où la fête ne s’arrête jamais.

Saint Laurent de Bertrand Bonello (2014)

Dans le Saint Laurent de Bonnello, la boîte de nuit est avant tout un lieu de rencontre et de séduction entre Jacques de Bascher (Louis Garrel) et celui qui deviendra l'un des plus grands couturiers de tous les temps, Yves Saint Laurent (Gaspard Ulliel). Sur fond de Patti Austin, la scène nous plonge sur le dancefloor du Club Sept, rue Saint Anne, aka LA boîte de nuit dans les années 70.

120 battements par minute de Robin Campillo (2017)

Outre les belles scènes de club de 120 battements par minute, les scènes de manifestations de rue s’apparentent, elles aussi, à des purs instants de fête, d'éclatement de joie. C'est notamment le cas de la scène de la Gay Pride. Accrochée au regard émerveillé de Nathan (Arnaud Valois) en plein trip, la caméra de Campillo capture avec une infini tendresse ses corps militants et plein de vie.

>> A lire aussi : Voici les 11 meilleures scènes de larmes au cinéma

Загрузка...

Comments

Комментарии для сайта Cackle
Загрузка...

More news:

Read on Sportsweek.org:

Autres sports

Sponsored