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En attendant le Tour de France, à la découverte du défi des Fadas du puy Mary dans le Cantal

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En attendant le Tour de France, à la découverte du défi des Fadas du puy Mary dans le Cantal

Le cadre du vélo peint aux couleurs de l’Auvergne, le maillot des Fadas du puy Mary sur les épaules, Hugo Suy atteint le sommet du pas de Peyrol, par son versant le plus dur, celui de Salers. Il a beau être belge, originaire de Sint-Niklaas, le responsable des Fadas du puy Mary connaît cette montée comme sa poche. « C’est la 27e fois que je monte au sommet », raconte-t-il.

À la table du Mont Ventoux

Il est à l’origine du défi des fadas du puy Mary avec une Auvergnate. « L’idée est venue en rencontrant Marie-Hélène Trincal, explique-t-il. En 2012, sur une rando cyclo, on devait monter le Mont Beuvray et elle m’a dit : “Tu n’es pas obligé de monter.” Je lui ai dit que j’étais un fêlé et un cinglé donc que j’allais monter. » Dans le monde des défis des cyclos il faut comprendre fêlés du Grand Colombier et cinglés du Mont Ventoux titres accordés aux cyclistes ayant grimpé ces cols renommés par tous leurs versants. « Marie-Hélène s’est dit qu’il était possible de faire la même chose au pas de Peyrol. Elle a appelé ça “fadassou” pour deux versants différents, “fada” pour trois versants et “grand fada” pour les quatre versants. » Ceux de Salers, Murat, Mandailles-Saint-Julien et Apchon.

Alors, en 2015, Hugo Suy et Marie-Hélène Trincal enfourchent leur vélo et tentent le défi du grand fada. 157 kilomètres pour 3.325 mètres de dénivelé. « On l’a fait, pas de problème. On a même eu l’idée de créer le défi du Cantal en ajoutant le Pertus en aller-retour. On a essayé un mois après, c’était faisable. »

Des belles histoires

Depuis, 146 cyclos différents ont conclu l’un de ces défis : 20 fadassous, 33 fadas, 47 grands fadas et 56 défis du Cantal. « Ils viennent de 40 départements et de cinq pays étrangers », précise Hugo Suy. Avec de belles histoires comme celle de Christian Favier, un habitant de l’Ain, un des premiers inscrits au lancement du défi en 2017 qui a d’abord dû renoncer à cause d’un accident avant de revenir, cette année, pour gravir trois faces du plus haut col routier du massif central et devenir un fada du puy Mary. « Il faut avoir du respect pour ce genre de trajets », pose Hugo Suy.

Lui, se souvient de sa première montée du pas de Peyrol, en 1998, lors d’une randonnée de 400 kilomètres partie de Royan. « Entre Salers et Néronne, c’est la première fois de ma vie de cyclo que je me suis arrêté pour regarder le paysage. » Avant de souffrir, une première fois, dans le mur qu’offre ce versant. 

Mathieu Brosseau

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