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Léo Bisiaux (VC Riom), champion d'Europe et numéro 1 mondial de cyclo-cross : « Ce n'est pas facile d'être champion de France »

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Léo Bisiaux (VC Riom), champion d'Europe et numéro 1 mondial de cyclo-cross : « Ce n'est pas facile d'être champion de France »

Vous avez démarré l'année très fort. Par une deuxième victoire en Coupe du monde ! 

Oui, ça fait toujours plaisir, surtout sur un circuit comme à Zonhoven (Belgique), dans le sable, la spécialité des Belges et des Hollandais. Je suis vraiment très content d'avoir gagné et ça récompense tout le travail fait avec la fédé pour préparer cette manche de Coupe du monde.

Vous aviez bien préparé votre affaire avec l'équipe de France ?

Oui, on a fait un stage avec la FFC, juste avant Noël, du 18 au 23 décembre, à côté de Nantes. Après avoir participé au cyclo-cross de l'Orée d'Anjou, on est resté dans la région en stage et on a pu bien bosser dans le sable. C'est ce travail collectif qui a bien payé à Zonhoven.

Vous aviez gagné la première manche de Coupe du monde à Tabor, puis le championnat d'Europe à Namur. Cela devient une habitude pour vous de vous imposer sur le circuit mondial...

C'est toujours cool de gagner au niveau mondial, mais on ne s'y habitue jamais. Cela reste particulier de remporter une Coupe du monde. Cela n'arrive pas tout le temps à un Français. À Zonhoven, Célia Géry a fini 2e en juniors dames. Cela montre que les Français sont devant chez les jeunes. C'est moins le cas chez les Elites, mais pourquoi ne pas inverser la tendance dans les prochaines années ? C'est l'objectif de la fédé de nous aider à bien nous former pour qu'on soit performant à l'échelon supérieur.

« J'aime prendre le temps de bien m'entraîner »

Vous n'aviez plus couru depuis le 18 décembre et cela n'a visiblement pas été un handicap pour vous à Zonhoven ce dimanche ?

Pas du tout, en effet. Moi, j'aime prendre le temps de bien m'entraîner. Je préfère faire de bonnes semaines d'entraînement et ne pas courir tous les week-ends. Car les déplacements, ça engendre de la fatigue. Comme il y a un gros mois de compétitions qui va arriver, il fallait se préserver physiquement pour bien encaisser ce mois de janvier et être frais pour le championnat du monde, début février. C'était vraiment un choix de ne pas courir. 

Conséquence de votre victoire en Belgique, vous vous rapprochez d'un succès au général de la Coupe du monde...

Oui, d'autant que le deuxième du général (le Hollandais Guus Van Den Eijnden, ndlr) a fini troisième à Zonhoven. Cela me permet de prendre plus d'avance sur lui, j'ai une vingtaine de points de plus maintenant. Je suis un peu plus à l'abri d'une défaillance ou d'un petit souci, d'une chute par exemple. Il y a encore une manche à Benidorm (Espagne), dans deux semaines, et une autre à Besançon, le week-end suivant. C'est bien d'avoir pris quelques points d'avance avant de retrouver mes adversaires, en Espagne. Là, on prendra les mêmes et on recommencera !

Votre prochain rendez-vous, c'est le championnat de France à Bagnoles-de-l'Orne, ce dimanche. Prêt pour aller conquérir le titre ?

C'est une belle ligne à mettre à son palmarès. Je n'ai jamais été champion de France. Alors, c'est sûr, si je peux aller chercher le titre, je ne m'en priverai pas. Après, la concurrence est forte aussi en France. On est une des meilleures nations mondiales en juniors, dans le top 5. Forcément, il y a une forte densité.

Cela n'est pas facile d'être champion de France. Certains vont tout miser là-dessus, ce sera leur dernier objectif. Ils ne seront ni en Coupe du monde, ni aux Mondiaux. Il faudra être fort physiquement. Si tu l'es, tu es devant normalement. 

Connaissez-vous le parcours du championnat national ?

Non pas exactement. J'ai participé à une manche de Coupe de France sur ce circuit, il y a deux ans, en cadets. J'avais fini 10e, ce n'était pas si mal. Mais on m'a dit que le parcours avait un peu changé. On verra donc à la reconnaissance vendredi. J'aurai aussi samedi le championnat de France du relais des comités pour me faire une idée précise. J'ai un seul tour à faire, je m'en servirai comme d'un petit déblocage et je pourrai me mettre le circuit en tête.

 

Propos recueillis par Raphaël Rochette

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