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Quelle est la bonne puissance pour un vélo électrique ?

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Quelle est la bonne puissance pour un vélo électrique ?

Exprimée en Watts (W), la puissance de votre vélo électrique influera directement sur sa vitesse maximale. Alors que la législation impose une puissance maximale de 250 Watts pour que votre vélo électrique puisse emprunter les pistes cyclables (et éviter assurances et immatriculation), de nombreux modèles électriques sont proposés en 500W, 750W voire même 1 000 Watts. On fait le point sur tous les aspects puissance de votre vélo électrique.

La législation française sur la puissance des vélos électriques

Les normes européennes en vigueur actuellement limite la puissance d’un vélo électrique à 250 Watts. C’est la puissance légale, limite, pour pouvoir circuler sur les pistes cyclables, sans avoir à opter pour une assurance et une immatriculation de votre vélo. Au delà, vous n’êtes légalement plus autorisé à circuler sur ces voies cyclables.

Tous les vélos électriques et VAE vendus en France doivent donc respecter cette norme NE 15194 pour pouvoir être commercialisés comme des vélos « normaux ». Vous n’aurez rien à déclarer et signaler après leur achat.

La puissance de 250 Watts correspond plus ou moins à une vitesse maximale de circulation de 25 km/h grâce à l’aide du moteur présent sur le vélo.

Légalement, tous les vélos électriques possédant une puissance supérieure à 250 Watts sont considérés comme des cyclomoteurs et ne peuvent plus rouler sur les pistes cyclables. Tous les vélos avec des moteurs non homologués ne peuvent, théoriquement, pas circuler dans l’espace public.

En France, peut-on acheter un vélo avec une puissance supérieure à 250 Watts ?

L’achat d’un vélo électrique possédant une puissance supérieure à 250 Watts n’est pas interdit en France. Vous pouvez tout à fait acheter un vélo d’une puissance de 500 Watts ou même 1 000 Watts si vous le souhaitez, pour un besoin particulier. La seule différence avec un vélo électrique respectant la norme européenne, c’est qu’il ne rentre plus dans la législation des vélos. De ce fait, les règles changent. C’est par exemple le cas des Speed Bikes, qui ont une puissance supérieure à 250 Watts, et qui peuvent rouler légalement jusqu’à 45 km/h.

Au delà des 250 Watts, vous avez l’obligation de porter un casque homologué ainsi que des gants de protection lorsque vous roulez.
Votre vélo électrique devra obligatoirement être assuré.
Vous devrez, selon la loi, immatriculer votre vélo / speed bike
Vous ne pourrez plus emprunter les pistes cyclables

Le couple (Nm) est plus important que la puissance (W) !

Le couple, exprimé en Newton-mètre (Nm), nous donne la puissance réelle, mécanique, de votre moteur. Il diffère de la puissance électrique, qui elle s’exprime en Watts. Exactement comme sur les voitures, le couple est à privilégier par rapport à la puissance (chevaux), pour calculer la réelle puissance d’un véhicule, dans un temps donné.

Par exemple, pour une puissance identique de 250 Watts, certains vélos auront des couples inférieurs à 50 Nm, alors que d’autres pourront monter à plus de 70 Nm, et seront donc beaucoup plus puissants.

Les différents moteurs sur les vélos électriques

En plus du couple, et de la puissance en Watts, on peut également mettre la loupe sur l’endroit où est placé le moteur, mais également sur son ampérage. On retrouve 3 grands emplacements pour fixer le moteur sur un vélo électrique.

Le moteur est placé dans le pédalier. C’est de notre avis, le meilleur emplacement possible, surtout si vous faites du VTT. Le cadre a été pensé pour accueillir le petit moteur, qui entraine directement l’axe du pédalier. Compact, et beaucoup mieux protégé qu’un moteur « visible », il procure des sensations réactives lorsque vous avez besoin de lui.
Le moteur est dans la roue avant. Plus précisément, le moteur se trouve dans le moyeu de la roue avant. La sensation n’est pas du tout la même que sur un moteur placé dans le pédalier. Un peu comme si vous étiez à l’arrière d’un tandem sans pédaler, vous aurez une sensation de traction. Le moteur ne se préoccupe pas de votre pédalage, ce qui peut être un peu « dangereux », sur des terrains abruptes, propices aux dérapages (non contrôlés).
Le moteur est dans la roue arrière. Un peu comme sur une voiture, où on peut comparer les tractions et les propulsions, le moteur dans le moyeu de la roue arrière donne une sensation de boost à votre vélo. Généralement installé sur les VTTAE (comme le moteur dans le pédalier), il est nécessaire d’apprendre à le maitriser avant de trop s’aventurer dans les sentiers « compliqués ».

L’IA au service des VAE

Sur les VAE (vélo à assistance électrique), le contrôle du moteur permet d’optimiser sa puissance et son couple. Tous les composants électroniques qui permettent ses calculs sont intégrés dans le contrôleur ainsi que les capteurs du vélo.

Tous ces éléments sont censés calculer et appliquer au moment où vous en avez le plus besoin le bon couple moteur qui délivre la puissance nécessaire pour vous assister. Parmi les principaux éléments permettant cela, on distingue :

Les capteurs. Que ce soit de couple, cadence, vitesse ou effort, ils permettent de « comprendre » votre pédalage et d’agir en conséquence. Situés dans le moteur, ou dans les roues, ce sont eux qui gèrent pour vous le rythme et le kilométrage.
La réactivité de l’assistance. Il faut voir l’assistance électrique comme une intelligence artificielle (très limité on en convient), qui doit vous faciliter la tâche. Sa réactivité doit être parfaite pour pouvoir vous aider dans toutes les situations. Par exemple, si vous passez d’une descente à une montée abrupte (disons plus de 7/8% d’un coup), votre couple moteur doit être très réactif et prendre le relai pour vous éviter de peiner.
La batterie. Pour avoir de bonnes performances, il faut que votre batterie soit à la hauteur. On retrouve deux grands types de batteries actuellement : les Lithium Ion et les Lithium polymère. Elles sont moins lourdes qu’il y a quelques années, plus performantes et possèdent une durée de recharge de plus en plus rapide.

Comment calculer la puissance d’un vélo électrique ?

Si le fabricant ne vous a pas transmis cette donnée (ce qui serait étonnant), ou si vous voulez vous même monter votre vélo électrique, voici comment calculer simplement la puissance d’un vélo électrique. Pour ce faire, vous aurez besoin de deux éléments :

  • La tension de la batterie (exprimée en Volts (V))
  • L’ampérage de cette même batterie (A)

Vous avez ces deux éléments? Il vous suffit de de multiplier l’ampérage par le voltage. Par exemple, votre vélo électrique fait 12 A pour un voltage de 25V? Sa puissance, en Watts, serait donc de 300 W.

Est-il possible de débrider son vélo électrique ?

Beaucoup de moteurs, vendus sur des vélos électriques aux normes européennes, sont bridés électroniquement et peuvent donc fournir par défaut, plus de puissance. Malgré tout, sachez que débrider un vélo n’est pas légal, et vous met en infraction si vous avez un accident, ou lors d’une revente par exemple. De plus, certains composants présents sur les vélos ne sont pas faits pour supporter des vitesses plus élevées que les 25km/h bridées. Vous encourez donc un danger, que nous sommes obligés de vous rappeler.

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