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La Haute-Loire traversée d’est en ouest par le Tour de France 2022

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La Haute-Loire traversée d’est en ouest par le Tour de France 2022

« Quand le Tour passe, la France est sur le pas de la porte », écrivait dans les années 1930 le romancier Tristan Bernard. Samedi 16 juillet prochain, la Haute-Loire sera sur le bord des routes pour applaudir les champions de la Grande boucle. Et pour cause, la 14e étape entre Saint-Étienne et Mende se disputera en très grande partie dans le département, avec une traversée d’est en ouest qui ravira les yeux des téléspectateurs par la diversité des paysages et sa richesse patrimoniale.

Le tracé officiel d’ASO, la société organisatrice de la célèbre épreuve, n’a pas encore été dévoilé mais les indiscrétions des communes, l’enthousiasme de certains passionnés et, surtout, le gros travail d’un site internet spécialisé (la Flamme Rouge), pour percer le mystère, ont permis de lever le voile sur cette étape dont nous vous présentons un tracé, soumis évidemment à de possibles changements. Cette spéculation, véritable course avant la course pour connaître le parcours, traduit aussi l’attente autour de la Grande boucle. Et ce ne sont pas les communes traversées et leurs habitants qui diront le contraire comme nous avons pu le mesurer lundi 25 octobre dans notre repérage sur le vélo (voir page 4 et 5). « C’est vrai alors, le Tour va passer ici, devant chez moi ? » Mais oui ma p’tite dame. Enfin… normalement !

Sous la fenêtre de « Ferdi »

Le 16 juillet, après un départ de Saint-Étienne, capitale historique du cycle, les champions cyclistes grimperont par la RD 500 pour entrer en Haute-Loire par Saint-Just-Malmont avant de continuer par Saint-Didier, La Séauve, Sainte-Sigolène puis la côte de Grazac. Dans cette journée promise aux baroudeurs, la bagarre devrait être au rendez-vous sur ce secteur pour prendre l’échappée du jour qui a de grandes chances de se disputer la victoire sur les hauteurs de Mende. De Grazac, la caravane se rendra à Yssingeaux par le pont de l’Enceinte avant de faire une boucle par la route de Veyrines pour pimenter l’étape avant de plonger sur l’Emblavez.

À Rosières, depuis sa fenêtre au cœur du bourg, l’ancien professionnel, Ferdinand Julien pourra applaudir les protagonistes d’une course qu’il connaît parfaitement, avec huit participations à son actif pour épauler les Zoetemelk, Van Impe ou Bracke et une 19e place au général en 1976 s’il vous plaît ! Un joli clin d’œil de l’histoire pour celui que toute la Haute-Loire avait soutenu en 1978 lors de l’étape Dier d’Auvergne - Saint-Étienne où il s’était mis en évidence. Mais pas le temps de traîner à Rosières pour tailler le bout de gras avec “Ferdi”, Alaphilippe et ses compagnons traceront par Beaulieu et Lavoûte avant une remontée de la vallée de la Loire, qui s’annonce évidemment télégénique, avant d’arriver au Puy.

Pour le tourisme au pied de la cathédrale, les coureurs repasseront, parce que l’étape entrera plus dans « le dur » en direction du Devès avec, en apéro, la montée de Vals - Saint-Christophe, que les champions avaleront pourtant comme une poignée de cacahuètes. Prudence toutefois car entre Séneujols et Cayres, où malgré une vue à couper le souffle, le vent peut parfois vous jouer de vilains tours. À partir du Bouchet-Saint-Nicolas, la descente vers Chapeauroux et Le Nouveau Monde sera synonyme de sensations fortes avant la Lozère et ses routes en « tôle ondulée », pour reprendre l’expression de Laurent Jalabert, sur lesquelles il n’y a jamais de répit et où il faudra jeter ses dernières forces dans la bataille avant de rejoindre Mende et sa terrible montée finale en juge de paix (3,1 km, 10,1 % de moyenne). Vivement juillet !

Christophe Darne

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