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L'athlétisme cantalien se porte bien en attendant Paris 2024

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L'athlétisme cantalien se porte bien en attendant Paris 2024

À un an des Jeux olympiques de Paris, Julien Rousson, le président du comité départemental d’athlétisme, se satisfait de voir la progression de ce sport dans le Cantal depuis la fin du Covid.

Comment se porte l’athlétisme dans le Cantal ?

C’est dans la continuité de l’an passé. On est en reprise post-Covid. Les effectifs avaient chuté fortement pendant la pandémie, puis on était reparti à la hausse. Là, les effectifs augmentent tout doucement. On est à 520 licenciés. On était monté à 600 avant le Covid, mais 600 au mois de décembre. Ça laisse encore un peu de temps avec les nouveaux qui arrivent, surtout au mois de septembre. Au plus fort de la crise sanitaire, on était descendu à 400 licenciés.

Quelles sont les dynamiques dans l’athlétisme local ? Le hors stade prend de plus en plus de place ?

On a un hors stade qui est très fort avec plus d’une trentaine de courses qui se déroulent à travers tout le Cantal et qui touchent un bon nombre de licenciés et de non-licenciés. En termes de piste, on repart à la hausse. Les effectifs augmentent. Tout doucement, parce qu’on est en manque d’encadrants donc on ne peut pas accueillir tout le monde. C’est un peu notre regret.

Le Cantal se démarque aujourd’hui par ses événements de trail, souvent réservés aux majeurs. Est-ce qu’il y a des jeunes qui aimeraient en faire aujourd’hui ?

On sent qu’il y en a qui sont intéressés par le trail, malheureusement il y a des contraintes particulières par rapport au dénivelé et la distance. C’est souvent long et en benjamins, minimes, cadets on va se limiter à 5 kilomètres ce qui ressemble plus à du cross. Le cross, c’est l’école du trail. Il faut d’abord travailler la puissance puis, avec l’âge, faire des distances un peu plus longues. Ce n’est pas forcément recommandé de faire de longues distances si jeune.

On parle beaucoup du sport-santé chez les enfants, les adolescents. Est-ce que vous vous impliquez là-dedans ?

On travaille sur tout ce qui est athlé-santé en direction des seniors mais aussi de plus en plus des jeunes. Ça va se mettre en place tranquillement. On étudie la possibilité de prendre un stagiaire BPJEPS pour développer ce côté-là de l’athlétisme. Mais d’une façon générale, beaucoup de jeunes ne font plus de compétition. Ils viennent s’entraîner pour leur plaisir, mais ne participent pas aux championnats, qui sont souvent loin. C’est déjà un peu de l’athlé-santé.

L’année prochaine il y a les Jeux olympiques à Paris. L’athlétisme en est le sport roi. Espérez-vous une retombée locale ?

On espère que ça va faire parler de l’athlétisme. Que ça va attirer des jeunes vers nous. Vers l’UNSS (Union nationale des sports scolaires, NDLR) puisque dans le Cantal, il y a beaucoup d’athlétisme en UNSS. Peut-être que nous, en club, on ne peut pas forcément tous les accueillir parce qu’il n’y a qu’une piste, mais on espère bien attirer des gens, des encadrants. Et c’est toujours bien de faire parler de l’athlétisme. 

Propos recueillis par Mathieu Brosseau

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