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JO-2020: et maintenant, place à la "génération 2024"

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"Je serai là à Paris", "Rendez-vous en 2024 !" Alors que l'équipe de France est restée à Tokyo en deçà de ses objectifs et de ses standards avec 33 médailles, les regards se tournent déjà vers Paris et il est l'heure de faire place à la "génération 2024".

Dans certains sports, l'athlétisme en premier lieu, cette fameuse génération-2024 n'est cependant pas encore très incarnée. Au Stade olympique de Tokyo, seul Kevin Mayer (29 ans) a décroché une médaille et la relève semble absente.

"On a eu il y a un mois des Championnats d'Europe espoirs où on a battu un record de médailles (...) Des athlètes émergent, j'ai une liste d'une vingtaine de noms qui sont de vrais potentiels pour 2024 et que l'on n'a pas tous mis dans le bain. On ne peut pas dire qu'il n'y a pas une relève qui se prépare", a pourtant assuré à l'AFP le président de la Fédération française d'athlétisme André Giraud.

Parmi ces noms, figure à coup sûr celui de Sasha Zhoya, 19 ans et champion d'Europe juniors du 110 m haies le mois dernier. Mais pour le reste, les perspectives à court terme ne sont tout de même pas brillantes.

En natation, le bilan affiche également une seule médaille, décrochée sur 50 m par le trentenaire Florent Manaudou, mais le panorama paraît moins sombre à l'approche de Paris-2024.

- Le judo performant -

"On savait que cette saison, ça allait être juste pour nous" mais "quatre ou cinq athlètes ont réussi à casser des plafonds de verre", a ainsi assuré le DTN Julien Issoulié.

Maxime Grousset (22 ans), prometteur quatrième du 100 m, et Léon Marchand, 6e du 400 m 4 nages à 19 ans, ont ainsi réussi leurs Jeux à Tokyo et sont attendus à Paris.

Parmi les gros pourvoyeurs de médailles, le judo est déjà en ordre de marche. "Il y a une vraie dynamique qui s'est installée. On espère qu'elle va perdurer jusqu'à Paris-2024. Il faudra briller là où on n'a pas brillé", a déclaré à l'AFP le président de la Fédération française de judo Stéphane Nomis.

Là où les Bleus n’ont pas brillé, c’est chez les garçons, où il faudra trouver des médaillables derrière Teddy Riner (32 ans), qui a laissé entendre qu’il serait de la fête. Luka Mkheidze (25 ans), médaillé de bronze en -60 kg, a montré qu’il avait le niveau, mais dans certaines catégories, la France n’est pas riche.

Chez les femmes en revanche, c’est l’abondance. Toutes les médaillées de Tokyo seront au moins candidates à la sélection, des plus jeunes Romane Dicko (21 ans, bronze en +78 kg) et Sarah-Léonie Cysique (23 ans, argent en -57kg), à la plus âgée Clarisse Agbegnenou (28 ans, or en -63 kg), en passant par Amandine Buchard (26 ans, argent en -52 kg) et Madeleine Malonga (27 ans, argent en -78 kg).

- "Performance 2024" -

En escrime, Romain Cannone (24 ans), l’épéiste médaillé d’or individuel à la surprise générale, était plutôt attendu en 2024, mais il incarne bien cette génération pressée qui a goûté aux Jeux à Tokyo et arrivera à Paris forte de cette expérience.

La remarque vaut aussi pour ceux qui, contrairement à Cannone, ont échoué à Tokyo, comme la vététiste Loana Lecomte, arrivée en immense favorite et qui est repartie sans médaille. A 21 ans, elle a le temps d'effacer cet échec. De façon générale, l’extrême jeunesse des représentants du cyclisme français à Tokyo, notamment sur la piste et en BMX, incite à l'optimisme.

Et puis, très logiquement, les nouveaux sports introduits aux JO, à Tokyo ou Paris, ont par ailleurs amené et vont amener leur lot de nouveaux visages, qui sont autant d'espoirs de médaille.

En kite-surf par exemple, qui fera son apparition en 2024, les Français sont parmi les meilleurs du monde, à l'image de Nicolas Parlier (26 ans), champion du monde en 2019.

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