ENTRETIEN. Disparition de Fadila : pas de corps, pas de procès ? "On regarde trop les séries américaines... en France, ça fonctionne autrement"
L’ex-directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), le général François Daoust, revient sur la problématique des crimes sans corps. En quoi l’absence d’un corps, dans une affaire criminelle, est-elle une difficulté pour les enquêteurs ? Globalement, dans une affaire criminelle sans corps toutes les hypothèses restent ouvertes. Même si un suspect est mis en examen, les enquêteurs savent que les avocats du mis en cause vont porter le fer sur d’autres hypothèses, comme le suicide, le départ volontaire ou l’accident. On l’a vu récemment avec l’affaire...

