Ligue A Féminine : le Volley-Ball Club Chamalières reçoit Nantes et doit retrouver l’efficacité
Tenir le rythme et desserrer le frein à main. Chamalières a connu un démarrage de Saforelle Power 6 (SP6) qui le laisse mi-figue mi-raisin. La défaite à zéro point concédée à Béziers (3-1) témoigne d’une certaine timidité de la part des Auvergnates. Elles n’ont pas totalement su saisir ou provoquer les opportunités de faire un peu mieux dans l’Hérault.
Les équipes : Chamalières. 1. Féliz ; 4. Mauriat ; 5. Haewegene ; 6. Jaegy ; 7. Blanc ; 9. Loff ; 8. Carter ; 11. Chouikh-Barbez ; 12. Severino ; 34. Okenwa ; 95. Fanguedou. Nantes. 3. Giardino ; 4. Bennett ; 5. Jansen ; 7. Powell ; 8. Ratahiry ; 10. Vidaller ; 11. Chameaux ; 12. Bah ; 15. Robinson ; 16. Delic ; 18. Nilsson ; 21. Brambilla.
La prochaine marche avec la réception des Neptunes de Nantes, ce samedi (20 heures) à la Maison des sports, semble encore plus haute (entrée gratuite sur réservation sur le site Internet du club). Vainqueur de la SuperCoupe face à Levallois-Paris (3-0), il y a deux semaines, Nantes a déjà remporté un trophée et apparemment bien digéré ses soucis estivaux et notamment le désengagement anticipé de son principal actionnaire.
« Collectivement, c’est aussi fort que l’an passé quand Nantes joue trois finales, avoue Atman Toubani, l’entraîneur de Chamalières. Cela reste efficace au centre. Parmi les différentes données, il faudra s’occuper de Haylie Bennett et freiner offensivement Halimatou Bah. On doit retrouver de l’efficacité sur les ailes et stabiliser la réception pour rivaliser. On peut challenger tout le monde, mais on a besoin de tout bien aligner pour y parvenir. »
Bien gérer les moments clésQuestion efficacité, le technicien attend plus et mieux aux ailes sur le plan offensif dans les moments clés. Chamalières a notamment perdu le fil faute de finir les actions quand le score est au-dessus de 16. Pour représenter une menace crédible, les trois attaquantes doivent répondre aux attentes.
« On a travaillé le duel attaque-block durant la semaine, poursuit le coach. Collectivement, c’est bien, mais individuellement, il faut monter d’un cran. Par rapport à la production durant la préparation, c’était moins bien. On a des joueuses qui se complètent bien tout en gardant notre style de jeu. »