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Tulle : Graylen Longuet, les JO 2024 à Paris dans le viseur

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Tulle : Graylen Longuet, les JO 2024 à Paris dans le viseur

2008. Graylen Longuet a 14 ans et pratique le triathlon au sein du club de Tulle depuis son entrée au collège. Rien que de plus normal pour une adolescente tombée dans la marmite de la discipline par atavisme familial. « Je suivais mon père et mon frère sur les épreuves », précise-t-elle.

Oui mais voilà, une vilaine blessure éloigne la collégienne de la compétition. « Un samedi, on me propose d’assister à une formation pour arbitrer. Je me suis dit pourquoi pas ? C’était l’occasion d’aider le club qui avait besoin d’arbitre », se souvient Graylen Longuet.

Au Tulle Triathlon, on mise sur la formation

Des premiers pas dans l’univers de l’arbitrage qui ne seront finalement pas les derniers. « Cela m’a plu. J’ai été très bien accueilli. Huguette Faubert, la présidente de la commission régionale d’arbitrage, m’a poussé à aller plus loin ».

Au fil des ans, Graylen Longuet acquiert de l’expérience et monte en grade. Étudiante à Bordeaux, elle passe jeune arbitre nationale et officie sur des championnats de France jeunes de triathlon et de duathlon.

Un cursus qui lui ouvre les portes à l’international

 En août dernier, elle arbitre à Kazan en Russie à l’occasion du championnat d’Europe groupes d’âges, et joue du sifflet en octobre à Lisbonne pour le championnat d’Europe des clubs. Ses prochains rendez-vous internationaux seront en France. Fin mars, à Liévin, pour la coupe d’Europe de triathlon indoor et en juin à Besançon pour la Coupe du monde de paratriathlon.

Un agenda bien rempli pour cette professeur d’EPS dans un collège creusois qui est membre la commission nationale d’arbitrage et qui est aussi en charge d’évaluer les arbitres de triathlon au sein de l’UNSS.

« J’ai également formé des arbitres pour le championnat du monde scolaire à Castelnaudary l’année dernière », précise-t-elle.

Finir sa formation

Graylen Longuet s’est déjà construit un joli palmarès en matière d’arbitrage. Un palmarès qu’elle compte bien enrichir. Son objectif principal reste de participer en tant qu’arbitre aux Jeux olympiques de Paris en 2024. Dix femmes et dix hommes officieront lors des épreuves de triathlon. « J’ai 4 ans pour finir ma formation. J’ai encore deux années de Nationale 2 pour passer en N1 », souligne la Tulliste.

« Si je ne suis pas choisie pour les Jeux olympiques, j’espère au moins être sélectionnée pour le test event. C’est la course qui se déroule un an avant les JO sur le même parcours. C’est un peu une répétition en situation réelle de course »

En tout cas, l’arbitrage français semble en vogue. Pour la première fois, deux arbitres hexagonaux seront présents à une olympiade. Ce sera cet été pour les JO de Tokyo.

Pas de regrets

Plus d’une dizaine d’années après avoir commencé l’arbitrage, Graylen Longuet ne regrette pas son choix. « Cela me permet de découvrir plein de choses différentes », même si bien évidemment, la Tulliste ne trouve plus le temps de pratiquer régulièrement le triathlon en compétition. « J’essaierai peut-être de m’aligner sur une épreuve cette année », glisse-t-elle.

Mais là n’est pas l’essentiel pour elle. « J’adore le sport, j’adore le triathlon mais je ne suis pas compétitrice dans l’âme ». Le costume d’arbitre lui va ainsi comme un gant. 

Frédéric Rabiller

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