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Interview du mois - Kévin Rivoal

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Quatrième volet de nos interviews du mois avec notre capitaine et joueur de Nationale 1, Kévin

Salut Kévin, tout d’abord, peux-tu te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Kévin Rivoal, j’ai 29 ans, et je suis membre du club d’Issy-les-Moulineaux depuis maintenant 16 ans. Je suis classé numéro 134 français, et joueur de l’équipe 2, en Nationale 1.

 

Peux-tu nous dire un mot sur ton parcours ?

J’ai commencé à 7 ans au club de Châtillon où je suis resté plusieurs années. J’ai ensuite joué 2 ans à Asnières dont une année en parallèle avec le sport étude, puis je suis arrivé à l’EPI lorsque j’étais cadet, à l’âge de 13 ans.

 

Qu’est ce qui te plaît particulièrement au club d’Issy-les-Moulineaux ?

Je me sens bien ici, il y a une bonne ambiance, une bonne structure d’entraînement. J’ai vu beaucoup de joueurs, d’entraîneurs et de groupes d’entraînement passer ; je n’ai aucune raison de partir.

 

Combien de fois par semaine t’entraînes-tu ?

Je m’entraîne trois fois par semaine, deux heures par séance : deux fois au club d’Issy-les-Moulineaux, le mardi et le jeudi soir, et une fois à Châtillon, le lundi soir.

 

Comment arrives-tu à concilier ta passion et ton travail ?

Je travaille à temps plein en tant que contrôleur de gestion à l’institut Gustave Roussy, qui est un centre de lutte contre le cancer. Ce n’est effectivement pas toujours facile de concilier entraînement et travail. Il y a un petit équilibre à trouver mais c’est bien d’avoir deux facettes différentes dans la vie, cela permet de se dire que quand ça va un peu moins bien d’un côté, l’autre compense. C’est un équilibre que j’aime bien, et je n’aimerais pas que ça change. La seule difficulté pourrait être la fatigue mentale et physique, car j’enchaîne régulièrement une journée de travail classique et un entraînement, en plus des compétitions une semaine sur deux.

 

Tu évolues en Nationale 1, aussi bien en par équipe qu’aux individuels. Quels sont tes objectifs individuels et collectifs cette saison ?

Pour mes objectifs collectifs, j’espère aller aux Playoffs avec mon équipe de Nationale 1 et finir à nouveau premiers de notre poule, ce serait une belle finalité. Cela ferait nos 4ème playoffs de N1 consécutifs.

La poule est particulièrement homogène pour la deuxième phase donc ça va être compliqué. On sait qu’on ne peut pas monter. Si on veut jouer des joueurs un peu plus forts que nous et se frotter au monde professionnel, c’est l’objectif à atteindre.

Au niveau individuel, mon objectif est de gagner le plus de matchs possibles en par équipe bien évidemment, et de jouer mon rôle de capitaine si possible.

Dans les compétitions individuelles, j’espère me qualifier pour les championnats de France séniors. Mon but serait d’essayer de sortir des poules afin d’avoir la chance d’affronter l’un des 16 meilleurs joueurs français.

 

Quelles sont les plus grandes forces et faiblesses de ton jeu ?

Au niveau des points forts, je dirais le toucher et le contrôle de balle. J’ai un jeu qui est basé sur la variation, j’essaye de provoquer la faute de l’adversaire.

En ce qui concerne mes points faibles, ils suivent un peu la logique de mes points forts, c’est-à-dire que j’ai du mal à finir les points car je ne suis pas un grand attaquant. Mon jeu de jambes et mon physique ne sont également pas mes points forts. Enfin, le fait d’être grand me donne certes plus d’allonge au niveau des bras, mais je suis de ce fait moins mobile sur les jambes que des joueurs plus petits.

 

Quel est ton meilleur souvenir pongiste ?

Mes premiers playoffs de Nationale 1 il y a quatre ans. C’était l’objectif qu’on s’était donné au début de saison, et on s’est qualifié avant de les gagner ! Et pourtant nous n’étions pas forcément favoris au départ. En plus, cela clôturait en beauté une belle aventure, puisque c’était la dernière année au club de David Johnston, qui a été mon entraîneur et mon coéquipier pendant près de 10 ans.

 

Quels sont tes modèles dans le ping ?

Quand je vois des joueurs chinois, je suis forcément inspiré, car ce qu’ils font au niveau tactique et technique est irréprochable. Je n’ai jamais vraiment eu de modèles, mais plutôt des idoles. Quand tu vois Waldner ou Samsonov, ce sont des joueurs qui te font rêver. C’est peut-être lié à mon style de jeu, qui a des similarités avec le leur (rires). Ce sont des joueurs qui imposent le respect dès qu’ils arrivent à la table.

  

Pour finir, combien de temps te vois-tu encore jouer, à ce niveau du moins ?

Le plus longtemps possible. Je pense que tant que tu as encore la passion et l’adrénaline pour la compétition, c’est bon signe. Tant que tu as ça, tu as la flamme, et je l’ai toujours. Je pense aussi que comparé à d’autres joueurs du même niveau que moi, j’ai eu la « chance » de m’entraîner peu en termes de volume. Cela m’a permis de ne jamais être dégoûté et de toujours avoir l’envie et le plaisir de venir à la salle.

 

Propos recueillis par Grégoire Allain pour notre partenaire We Sport.

 

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