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Naïs Gillet : "Ça fait un moment que je rêve de m’entraîner en Australie"

Mercredi 16 Novembre 2022 - 16:45

Naïs Gillet plie bagages pour vivre une expérience dépaysante. La plongeuse de Dieppe (Seine-Maritime) va quitter sa chambre de l'INSEP, jeudi 17 novembre, pour l'Australie où elle s'entraînera avec l'équipe nationale pendant un mois. Un rêve de longue date qui se concrétise pour la Tricolore qui nous en dit plus sur sa future épopée au pays des kangourous.

 

Pourquoi as-tu décidé de partir en Australie pour un mois ?

Déjà l’Australie parce qu’il y a une de mes idoles qui est Australienne. Cela fait déjà un moment que je rêve de m’entraîner en Australie. L’Australie, ce n’est pas la porte à côté donc c’est compliqué à organiser. Le coach australien nous a lancé une perche l’année dernière aux Championnats du monde, donc moi j’ai un peu forcé auprès de Clémence (Monnery, l'entraîneure de l'équipe de France de plongeon, ndlr) pour qu’elle la saisisse parce que je pense que l’on n’en aurait pas eu cinquante des opportunités comme ça. Après, sur le pourquoi toute seule et pourquoi aussi loin, c’est parce que j’en ai besoin, moi, pour me retrouver un peu, parce que l’année dernière a été une année difficile pour moi. J’ai besoin de couper de ce train-train quotidien pour retrouver du plaisir à l’entraînement, retrouver ce que j’aime faire.

 

Quel est l'objectif de ce séjour en terres australiennes, entre entraînement et compétition, avec notamment les championnats nationaux ?

Pour l’instant, je n’ai pas vraiment d’objectif parce que j’attends de voir comment cela fonctionne là-bas parce que c’est une tout autre méthode d’entraînement. J’attends de voir, de découvrir et au fur et à mesure du temps, je m’en fixerai des objectifs. Pour l’instant j’ai envie d’y aller en mode découverte et apprentissage.

 

On ressent ton excitation, est-ce qu’il n’y aurait pas aussi une part d’appréhension à sortir de sa zone de confort à l’autre bout du monde ?

Oui, oui carrément. Il y en a un peu, mais franchement pas beaucoup parce que c’est quelque chose dont je rêve. De me dire que je vais y aller, que je vais aller m’entraîner là-bas, toute seule, c’est trop stylé, j’ai trop hâte. Le seul truc qui me fait peur, c’est un peu l’anglais, qui n’est très clairement pas mon point fort. A part ça, je ne suis pas trop stressée, peut-être que ça va venir dans l’avion, mais pour l’instant ça va.

 

Comment est-ce que cela s'est passé ces derniers mois pour en arriver jusqu’à la concrétisation ce départ ?

(Rires) Oh, c’était galère ! Je ne m’en suis pas trop occupée, c’est surtout Clémence. Elle me donnait des informations par ci, par-là, quand elle en avait, mais c’était assez compliqué parce qu’il y a quand même dix heures de décalage horaire. Quand elle envoyait un message au coach australien, généralement il lui répondait le lendemain, voire trois jours après et inversement. C’était un peu long, mais ça s’est quand même finalement bien goupillé.

 

Propos recueillis par Louis Delvinquière

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