Aurélie Muller: « Contente d’avoir retrouvé ce plaisir »

À Fontainebleau avec Magali Mérino depuis trois mois, Aurélie Muller semble avoir retrouvé le plaisir de nager. En séries des championnats de France de Chartres, la nageuse tricolore a réalisé le standard B FINA du 1500 m nage libre (16’41’’36). De bon augure avant la finale qui se tiendra demain, mercredi 16 juin. 

Comment t’es tu sentie ce matin ? 

C’est mieux. Je n’ai pas lâché. J’ai davantage confiance en moi au niveau de l’engagement et de l’investissement, notamment par rapport au travail effectué ces trois derniers mois. C’est une première étape. Je me suis fait plaisir et ça ne m’était pas arrivée depuis longtemps. Depuis que j’ai quitté Nice il y a trois mois, ça se passe mieux et je suis contente d’avoir retrouvé ce plaisir. 

Qu’est-ce qui a changé ? 

La méthode de travail est différente et elle me correspond peut-être davantage. A force d’enchaîner les séries et de prendre du plaisir, derrière ça met en confiance et c’est un cercle vertueux. Le fait d’avoir travaillé avec Magali (Mérino), mais aussi avec Robin Pla (Fédération Française de Natation) et le club de Sarreguemines (structure de ses débuts, ndlr) m’a permis de remettre certaines choses en place pour que tout se passe pour le mieux. Je fais mon meilleur temps depuis deux ans, c’est plutôt positif. 

Était-ce important de bien t’entourer pour cette fin de saison ? 

Pour moi c’est fondamental. Pour être en confiance et performer, mon environnement est primordial. Je n’allais pas dans le bon chemin et je suis très contente d’en être là après ces trois derniers mois. 

Photo: KMSP/Stéphane Kempinaire

As-tu laissé des « plumes » à Nice ? 

À Nice, j’ai appris plein de choses, mais je n’avais pas confiance en moi. Là, en trois mois de temps, j’ai réussi à retrouver le plaisir de nager, pour réaliser un bon chrono ce matin (16’41’’36 ce mardi 15 juin 2021). 

Il faudra accélérer demain en finale. 

Je sais que ça va être difficile de décrocher ma qualification mais je vais m’accrocher et tout faire pour y arriver. 

Avant un retour à l’eau libre. 

Le projet, c’est Paris 2024. Il me manque une médaille, je la veux et je vais tout faire pour l’avoir. Je vais me remettre dans le circuit de l’eau libre avec les étapes de coupe du monde, les championnats d’Europe et les Mondiaux de la discipline. 

Recueilli par A. C. à Chartres (Avec J. C.)