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Découvrez le nouveau visage du centre Leclerc de Thiers (Puy-de-Dôme) qui ferme le 25 septembre pour onze mois de travaux

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Découvrez le nouveau visage du centre Leclerc de Thiers (Puy-de-Dôme) qui ferme le 25 septembre pour onze mois de travaux

Indiscutablement c’est une page qui va se tourner sur le bas de Thiers et pour le quartier des Molles-Cizolles. Le Centre Leclerc va en effet fermer ses portes le 25 septembre et disparaître. En tout cas dans sa configuration actuelle. Annoncés et reportés depuis plusieurs années, les travaux vont démarrer dans la grande surface ouverte durant les années 70.

« Toujours eu une grande surface alimentaire »

L’histoire « Au début, c’était la Coop, le premier supermarché de Thiers. J’ai retrouvé un acte de propriété daté de 1973 (le magasin a ouvert le 15 février 1973, N.D.L.R.), explique Stéphane Jacob, président de la SAS Disthiers et directeur du magasin. Il y a toujours eu à cet endroit une grande surface alimentaire. » Viennent ensuite l’enseigne Genty puis Leclerc, sans doute vers 1986-1987, estime Stéphane Jacob qui a repris le magasin en 2011, après notamment avoir été salarié dans un Leclerc du centre de la France.

Le “serpent de mer” des travaux Ces travaux, « c’est une longue histoire, sourit-il. Il y a eu plusieurs fois un projet depuis le premier propriétaire. J’en suis le quatrième. Il y a eu quelques années de balbutiements ». Quelques idées de déménagement aussi, notamment en 2014, vers la zone de Matussière, mais rien n’a vu le jour.

« À un moment donné, il a fallu prendre une décision : soit on fermait, soit on modernisait »

Ce sera la seconde solution avec l’idée de conserver cette implantation « historique » de Thiers et un état d’esprit auquel tient beaucoup son actuel directeur : « L’enseigne correspond totalement à la population de Thiers avec sa politique de prix bas, en adéquation avec le pouvoir d’achat. » Au 2e semestre 2018, le projet est donc finalement établi.Le projet Le futur magasin aura la même surface au sol de 5.000 m², entre surface de vente et réserves mais gagnera en hauteur, 8 mètres environ. « On passera d’un plafond de 3,50 mètres à 7 mètres », note Stéphane Jacob. L’agencement, lui, devrait être à peu de chose près le même mais avec un renforcement de l’axe “produits frais” : le magasin se dotera d’une boucherie, d’une boulangerie – où sera fait le pain frais – et d’une poissonnerie, toutes traditionnelles. « Aujourd’hui, il y a un grand manque de ce type de boutiques sur le quartier et au pied de la ville », constate le directeur.

Outre cela, le magasin disposera entre autres de rayons fromages, parfumerie, arts de la table, bazar, un espace livres dans l’entrée ou encore d’un total de 10 caisses à la sortie et d’un îlot automatique. Au-dessus des laboratoires, en fond de magasin, seront installés les bureaux. L’entrée et la sortie devraient se faire au moyen de deux accès positionnés sur la droite du futur bâtiment.

Les extérieurs L’actuelle galerie marchande sera conservée, mais avec une modernisation des extérieurs et de son bardage. Par ailleurs, ses commerces resteront ouverts durant toute la durée des travaux. Tout comme la station essence, qui restera accessible, tout en voyant son apparence modernisée.

Nouvelle sortie  pour la station essence

Si le drive restera au même emplacement, sa sortie ne pourra plus se faire par l’arrière et l’avenue de Cizolles. « La municipalité et le service routes du Conseil départemental nous ont autorisé à faire une sortie directement sur la RD 2089 (avenue Léo-Lagrange, N.D.L.R.), à la sortie de la station essence. »

Le parking aura lui aussi le droit à son lifting et conservera 180 places. Enfin la façade du Leclerc sera totalement repensée avec de grandes baies vitrées et de grands segments en imitation cuivre.

Le calendrier Le magasin fermera donc ses portes le 25 septembre. À partir de là, il sera intégralement vidé avant que le prestataire retenu ne commence les travaux. Les deux premiers mois devraient concerner le désamiantage et le curage du bâtiment avant sa démolition totale puis la reconstruction. Soit une durée totale de 11 mois, pour un coût total de 10 M€. Un projet monté grâce « aux élus qui le soutiennent et aux services techniques qui ont monté les dossiers ».

Le personnel Outre la vraisemblable mise en chômage partiel du personnel durant ce temps des travaux, Stéphane Jacob travaille aussi avec les services compétents de l’État pour mettre en place des sessions de formation pour ses équipes. Le directeur devrait aussi opérer, à partir de janvier, le recrutement lui permettant de passer de 24 salariés en CDI à 60 à l’ouverture. Des recrutements notamment « sur la partie boucherie, poissonnerie et boulangerie ».

Et après?? Quant à la suite, la vie du nouveau magasin dans le temps, Stéphane Jacob « travaille dessus. C’est un projet très fort pour moi, pour ma famille, pour mes salariés. Je suis Thiernois, je finirai mes jours ici. Il faudra faire évoluer ce magasin dans le temps pour qu’il plaise au plus grand nombre ».

François Jaulhac francois.jaulhac@centrefrance.com

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