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Pablo Escobar, le roi de la cocaïne

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Retour sur l'histoire du tristement célèbre Colombien Pablo Escobar, qui a tenu en otage pendant des années son pays, surfant sur la toute puissance de son réseau mondial de cocaîne.

Un jour que Pablo s’enjaille dans une discothèque de Medellin, il rencontre un jeune gringo, propriétaire d’un avion et qui veut acheter de la cocaïne pour la revendre à l’étranger. Intéressé par ses propos, Escobar le met en contact avec les gens du milieu et fait entrer ses amis dans le business. 

La combine est simple. Pablo Escobar produit la cocaïne dans la jungle, va la chercher en camion, la ramène sur la piste, le gringo l’embarque. La revend aux États-Unis et tout le monde empoche une grosse somme d’argent. À l’époque, ce trafic ne fait pas la une. « C’était presque une activité normale » dit Pablo Escobar « Et en plus, il ne fallait tuer personne ». Pour convaincre ses interlocuteurs, il utilise d’ailleurs toujours la même phrase. « Plata o Plomo ». « L’argent ou le plomb ».

Conscient des sommes astronomiques en jeu. Pablo Escobar élimine la concurrence. En 1975, il fait assassiner Fabio Restrepo, un trafiquant influent de Medellin. À partir de là, il est l’unique maître du jeu et va changer à jamais les règles du trafic de drogue. Il produit et vend lui-même. Emploie 750.000 personnes pour gérer chaque étape de commercialisation et créé le fameux cartel de Medellin. 10 comptables travaillent à plein temps pour gérer les finances du Patron.

Au milieu des années 1980, il contrôle 80% de la cocaïne vendue au États-Unis et en exporte chaque jour 15 tonnes. Un business qui rapporte au cartel 420 millions de dollars par semaine, soit 22 milliards par an. La DEA estime que 15% des policiers de Miami reçoivent des pots de vin de la part du cartel.
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Pour faciliter le trafic, Pablo Escobar s’achète même l’île de Norman Cay au Bahamas. Il y construit une villa luxueuse, un hôtel et une piste d’atterrissage. Les profits sont tels que l’organisation achète des avions uniquement pour transporter l’argent liquide des USA vers la Colombie. Roberto Escobar, le frère de Pablo, comptable en chef, révèle dans une autobiographie que chaque année, 10 % du cash était perdu à cause des dégâts des eaux et des rats qui grignotaient les billets de banque. Un « manque à gagner » annuel de 2 milliards de dollars.


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