Romain Ramalingom, le tireur sportif du Rex Club de Domérat, est revenu des championnats du monde de para-tir de Sydney, en Australie, avec une médaille de bronze. Rencontre.
Quels sont les critères qui permettent d'atteindre ce niveau ? Il y a plusieurs possibilités. Soit il faut avoir participé à deux finales internationales lors des quatre dernières, soit avoir obtenu une médaille d'or, soit avoir obtenu un minimum de points, établi par la Fédération française de tir (FFT). Dès le départ, j'avais les critères, puisque j'ai participé à trois coupes du monde, avec une finale aux Émirats arabes en mars 2018, une médaille d'or à Châteauroux, dans l'Indre, en septembre 2018, et une finale en Croatie en juillet 2019. Plus une participation aux championnats d'Europe de para-tir en Serbie. Tout cela m'a ouvert les portes du championnat du monde.
Vos prochaines ambitions ? Franchement, pour l'instant, décrocher de l'or en international c'est très difficile. La plupart des compétiteurs sont des pros qui ont des années d'expérience. Je ne suis pas pro et je ne m'entraîne que depuis trois ans. En revanche, je rêve d'une participation aux jeux paralympiques. Pour ça, il faut atteindre un certain quota que je n'ai pas encore. La prochaine chance sera lors de la coupe du monde en mai 2020, à Lima, au Pérou.
Les secrets de la préparation ? Je m'entraîne quatre fois par semaine au tir. Je fais aussi de la course et de la musculation et surtout beaucoup de préparation mentale, de visualisation et des exercices d'imageries où je répète sans arme les gestes qui fonctionneront sur le pas de tir