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Adjugé ! 6 020 euros pour un canot à moteur Renault

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C'est sous l'égide de la maison ArtCurial, lors de la vente aux enchères intitulée The Renault Icons que le Renault-Penhoët RP1 a trouvé preneur. Affiché sans prix de réserve, estimé entre 1 000 et 2 000 euros, ce modèle rarissime a trouvé preneur à 6 020 euros plus les frais de vente.  Photos ArtCurial Parmi les 180 lots de cette vente aux enchères thématiques, où la moindre maquette frôlait les 2 000 euros sous le marteau, le seul canot à moteur Renault a tenu plus que des promesses. Le Renault-Penhoët Runabout RP1 “Barracuda II” de 1961, c'est tout une histoire et une incursion assez méconnue de l'histoire de la marque au losange dans le monde du nautisme. [gallery size="medium" ids="207241,207240,207245"] Voici ce qu'en disait le catalogue ArtCurial de The Renault Icons : "Sous l'égide de la société Renault-Penhoët, la Régie Renault s'est lancée en 1961 sur le marché des petits bateaux de plaisance en lançant ce "Runabout" étudié en collaboration avec les Chantiers Navals de l'Atlantique. La coque en polyester stratifié était constituée de deux pièces moulées, la carène d'une part et l'ensemble pont-siège-plancher d'autre part, assemblées autour d'un "coussin" de mousse plastique assurant la rigidité et l'insubmersibilité du tout. Selon le catalogue, "le profil de la coque a été dessiné pour assurer une bonne protection sur l'avant, le maximum de vitesse et une grande stabilité en virage". Le poids était très contenu, puisqu’il ne dépassait pas les 400 kg. Pouvant accueillir cinq personnes, ce bateau était équipé d'un élégant tableau de bord à instruments OS Marine (compte-tours, thermomètre et jauge à essence) derrière un volant d'Ondine, et le capot arrière abritait un moteur de Dauphine Gordini de 40 ch permettant d'atteindre 50 km/h. Ce canot n'a malheureusement pas rencontré le succès espéré, car il a été arrêté par Renault en 1963. [gallery size="medium" ids="207243,207239,207237"] Bicolore rouge et blanc, le Runabout de la collection dénommé Barracuda II semble être, selon la correspondance que nous avons dans le dossier, l’exemplaire n°1 de la Dauphine de la mer. Nous disposons de son acte de francisation ainsi que de son ancien titre de navigation. Il appartenait à Monsieur Jacques Pottier en 1966 puis à son fils qui l’a cédé directement à la collection en 1997. Il avait été alors partiellement restauré et la mécanique revue. Il semble aujourd’hui en bon état d'origine et, avec son pare-brise panoramique, il ne manque pas d'allure. À l'arrière, le moteur Dauphine Gordini est bien présent, mais nécessitera une révision avant remise en route. Une fois la coque contrôlée et la mécanique revue, ce bateau rare, presque unique, pourra se consacrer à nouveau aux loisirs nautiques pour lesquels il était conçu, pour le plus grand plaisir de ses occupants." [gallery size="medium" ids="207244,207238,207236"] Notez que l'enchérisseur repart avec un acte de Francisation, un canot en état d'origine et tous les documents afférant à son histoire. Un pan d'histoire et, on l'espère, de belles navigations à venir.

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