Cette première étape d’une dizaine de jours et de 1 450 milles en direction des Canaries, via une marque virtuelle située au sud de Penmarc'h, est partie sur les chapeaux de roue. Ce lundi à 14h (midi UTC), de nombreuses avaries étaient déjà à l'ordre du jour. On fait le point sur la course !
Trois retours au port le jour du départ
Hier en début d’après-midi, sous un ciel bleu, toutes les conditions semblaient réunies pour un départ idéal : un flux d’une dizaine de nœuds soufflait sur une mer légèrement clapoteuse. Mais alors que la procédure s’engageait, Marin Ferrey, skipper du proto Satanas, a dû renoncer et regagner le port pour réparer son pilote automatique récalcitrant. Il espère reprendre la mer rapidement et rejoindre le peloton en course.
À 15h30, à petite cadence, la flotte compacte de 89 bateaux s’élance sur cette première étape longue de 1 450 milles en direction de Santa Cruz de La Palma. Pour deux skippers, Sophie Delannoy (917) et Gabriel Bouan (963), le rêve a cependant tourné court. Les deux concurrents se sont percutés dans le trafic intense et sont tous les deux revenus aux Sables. Gabriel Bouan est victime de dégâts importants sur l’étrave qu’il doit réparer avant de rendre la mer.
Sophie Delannoy est, quant à elle, prête à repartir en course mais attend le feu vert du jury pour retourner se frotter aux éléments...
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Départ de La Boulangère Mini-Transat 2025 © PILPRE ARNAUD / LA BOULANGERE MINI TRANSAT[/caption]
De la casse en pagaille
Dans des conditions soutenues (25 à 30 nœuds de Nord-Est et mer croisée), plusieurs concurrents signalent des avaries : bout-dehors cassés pour Mattéo Lavauzelle (1044) et Robinson Pozzolli (1026), sous-barbe arrachée et entrée d’eau dans la crash-box pour Aymeric Le Renard (1020) et Benoit Alt (716), panne d’aérien pour Olivier Le Poittevin (198), problème de pile à combustible pour Léo Lafon (787) et cadène d’étai rompue pour Cyril Coulot (721). Juliette Bataille (800) souffre quant à elle d’un gros mal de mer.
Deux démâtages sont à déplorer : celui de Thomas Hamparian (975 – Aelig – Bee Engineering), ce matin dans le sud des Glénans, et celui de Thomas Biasse (880 – Une Spondy en Mini), dans la nuit au nord de l’Île d’Yeu. Les deux skippers vont bien. Thomas Biasse fait route vers Les Sables d’Olonne sous gréement de fortune. Un bateau assistance est parti à sa rencontre pour le remorquer jusqu’au port vendéen.
Julien Letissier (1069 – Frérots Branchet) a dû faire escale à Lorient pour réparer son pilote automatique. Comme le prévoit le règlement, il devra respecter une escale minimale de 12 heures avant de repartir.
En tête de flotte, Benoît Marie (Nicomatic – Petit Bateau) confirme son statut de favori en franchissant en premier la marque virtuelle au large des Glénans. Aux Sables d’Olonne, Gabriel Bouan poursuit sans relâche la réparation de son étrave endommagée hier, avec l’espoir de reprendre la mer dès ce soir.
Source : communiqué de presse de la Mini Transat 2025.