Wauquiez 55, le retour d’un grand nom
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C’est sûr, le chantier nordiste joue gros avec le lancement de ce fastueux croiseur, ambitieux dans son positionnement et innovant dans ses lignes.
La direction du chantier a en effet donné carte blanche au cabinet Lombard pour revisiter le principe du pont à teugue, c’est-à-dire un pont surélevé intégrant des hublots qui auraient dû ou pu se retrouver sur le rouf.
Du coup, le rouf est remplacé par un dog-house très vitré, très agréable à vivre et qui a l’avantage de libérer les passavants de tout obstacle.
Résultat : on peut faire pour ainsi dire le tour du bateau sans lever le pied.
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Reste que même si ce passavant bombé a été remarquablement intégré à la ligne du bateau, ce dernier n’en reste pas moins relativement imposant par rapport aux grands course-croisières italiens « flush-deck » eux aussi présents à Cannes…
Qu’importe, Wauquiez ne cible pas tant cette clientèle en quête d’un grand voilier flatteur et statutaire que des marins de plaisance ayant un vrai projet de vie, sinon de voyage à bord, des gens qui auraient aussi pu se tourner vers un Amel ou un Moody.
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De ce point de vue, la démarche est cohérente et le résultat stupéfiant, notamment si l’on considère cette immense suite propriétaire installée à l’arrière et dotée de son entrée privative.
Sur l’eau, le Wauquiez semble bon marcheur et trouve dans la brise l’élégance dynamique qui peut lui faire défaut au port.
Un essai à suivre dans Voile Mag !
[caption id="attachment_203593" align="aligncenter" width="500"] Wauquiez 55 © Wauquiez / G. Martin-Raget[/caption]