Alexis Loison fin prêt pour sa 19ème Solitaire du Figaro Paprec !
Le skipper normand Alexis Loison s’apprête à prendre le départ de sa 19ème Solitaire du Figaro Paprec, le dimanche 7 septembre, à l’occasion de la 56ème édition de cette course mythique. Trente-cinq marins sont engagés cette année sur un parcours exigeant composé de trois grandes étapes jalonnées de passages réputés, du Fastnet au cap Finisterre en passant par la pointe du Raz.
[caption id="attachment_202760" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Jean-Marie LIOT[/caption]Départ de Rouen, la ville natale d'Alexis Loison
« Je suis très content d’être à nouveau au départ de cette magnifique épreuve et fier de continuer dans cette série aux côtés du Groupe REEL. La Solitaire reste un exercice à part. Il y a une petite pression qui monte. Même après 19 ans, on sait que ce n’est pas un exercice anodin qu’il va falloir aller plus loin que loin. C’est une régate où il faut être à l’affût tout le temps. Le niveau est extrêmement élevé. Faire sa place c’est toujours aussi dur et incertain. »
Le coup d’envoi sera donné depuis Rouen, ville natale du skipper. Les concurrents mettront d’abord le cap vers le phare du Fastnet en mer d’Irlande, avant de revenir vers la baie de Morlaix. « C’est une étape qui m’inspire notamment parce qu’il y a une grosse partie en Manche, un terrain de jeu que j’aime bien. Mais comme tous les ans, je le répète, c’est un endroit très piégeux, où rien n'est acquit. Cette étape va être très ouverte, elle n’est pas à prendre à la légère, tout comme les deux autres ! » souligne Loison.
La deuxième étape partira de Roscoff avec un passage par les Birvideaux puis une traversée du golfe de Gascogne jusqu’à Vigo, en Galice. Le parcours comprendra notamment le franchissement du cap Finisterre. La troisième et dernière étape mènera les figaristes de Vigo à Saint-Vaast-La-Hougue, en Normandie. Une arrivée qui pourrait se jouer autour du 25 septembre, sur les côtes que Loison connaît bien pour y avoir fait ses armes. « Les pièges et les opportunités seront vraiment partout ! » résume-t-il.
Une préparation millimétrée
Fort de ses 18 participations, Alexis Loison a peaufiné sa préparation avec méthode. Cette saison, il a mis l’accent sur l’analyse météo et la stratégie de navigation. « J’ai vraiment insisté sur ce point pour avoir des schémas clairs à chaque course. J’ai aussi veillé à bien couper entre les épreuves pour garder l’envie intacte. Je n’ai pas changé grand-chose à ma préparation, car je sais que la formule est bonne. »
Installé à Rouen dans les jours précédant le départ, le skipper du Groupe REEL finalise la préparation technique de son Figaro Bénéteau 3, affine son travail météo et répond à ses obligations médiatiques. « J’ai vraiment fait attention à arriver le plus prêt possible ici à Rouen de façon à me dégager un maximum de temps à la préparation météo de la prochaine étape. Il y a beaucoup de choses non maîtrisables sur cette course, mais en tout cas, tout ce qui peut l’être a été fait. »
Le navigateur aborde cette nouvelle édition avec confiance après un début de saison solide. Il a terminé quatrième de la Solo Guy Cotten et s’est imposé sur le Tour de Bretagne à la voile avec Corentin Horeau, dix ans après leur première victoire commune. À bord d’un Class40 puis en IRC, il a également remporté la Rolex Fastnet Race avec Jean-Pierre Kelbert sur un JPK. « C’est un bilan assez flatteur ! J’ai pris beaucoup de plaisir, tout en travaillant sérieusement chaque course. J’ai énormément appris en naviguant en équipage et je suis fier de cette avant-saison. Pourvu que ça dure ! »
Avec cette expérience accumulée, Alexis Loison vise logiquement le haut du classement, même s’il garde une certaine prudence. La Solitaire du Figaro, rappelle-t-il, reste une course redoutable, imprévisible et exigeante.
Sources Communiqué de presse.