L’inspection de la coque est un prérequis avant la pose de l’antifouling. Une précaution utile dans notre cas puisque le Super Arlequin a talonné l’été dernier (sans dégât structurel) et été légèrement meurtri par les patins des bers lors du chantier de cet hiver. Photos : D. Bidaine et FX De Crécy
Sommaire :
Trois petits accrocs qu’il a fallu nettoyer avant de les reboucher avec un enduit époxy puis appliquer un primaire d’accroche. On s’attaque en premier lieu au bord d’attaque de la quille à qui il manque tout de même un bout de fonte !
Nettoyage, dégraissage puis pose de l’enduit époxy bi composant. Le temps du séchage, puis ponçage à la main au 240 et seconde passe pour pallier l’inévitable retrait de l’enduit.
L’opération se répète dans une moindre mesure pour les petits trous découverts sous les patins des bers d’hivernage. Là encore s’ensuivent dépoussiérage et dégraissage avant la pose d’un apprêt.
Un antifouling polyvalent
La difficulté ici est d’anticiper les opérations et de ne pas négliger les temps de séchage, sous peine de ne pas être prêt quand viendra l’heure de la mise à l’eau…
Nous mettons à profit le temps de séchage des reprises à l’enduit époxy pour préparer le reste de la carène.
Au menu du jour, ponçage, dépoussiérage et dégraissage de la coque, mais aussi pose de l’anode sacrificielle et graissage de notre hélice bipale repliable
Flexofold. L’installation de l’anode est rondement menée. Attention à bien mesurer avec un pied à coulisse le diamètre de l’arbre d’hélice (ici, 25 mm) sur lequel on fixera les demi-sphères de l’anode.
Nous attaquons ensuite le ponçage de la coque avec une ponceuse pneumatique branchée à un aspirateur et ce n’est pas du luxe !
Evidemment, cela ne nous dispense ni de revêtir une combinaison intégrale, ni de porter un masque à cartouche. Il ne faut surtout pas négliger la dangerosité des poussières d’antifouling pour notre santé.
Une fois poncées, les oeuvres vives sont dépoussiérées avec une soufflette à air comprimé puis dégraissées avec un chiffon imbibé d’alcool à 90°.
Nous voilà désormais prêts pour appliquer une nouvelle couche d’antifouling. Le produit retenu est le
Nautix A3 Yachting. Un antifouling érodable polyvalent adapté tant à la croisière qu’à la compétition, qui correspond bien à la polyvalence du programme du Super Arlequin pour cette nouvelle saison de navigation.
Avec un programme
100 % régate, nous aurions opté pour une matrice dure qui permet de nettoyer la carène à l’éponge avant chaque compétition, mais ce n’est pas au programme de l’équipage !
On adopte donc cette matrice érodable, plus éphémère mais aussi plus efficace lorsque le voilier est immobilisé à quai durant plusieurs semaines.
Étape 1 : Réparer un choc
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9/ L’enduit – ici sur la réparation de la quille est poncé à la main puis recouvert d’un apprêt. © Voile Magazine[/caption]
Étape 2 : Préparation de la coque et Antifouling
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9/ La satisfaction du travail bien fait ! Enfermer le rouleau de peinture dans l’un des gants (photo) pour ne pas qu’il sèche, car il faudra encore peindre sous les patins du ber avant la mise à l’eau. © Voile Magazine[/caption]