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Fastnet Race : Erwan Le Roux et Audrey Ogereau lancent leur saison en duo

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À l’approche de la 51e édition de la Rolex Fastnet Race, Audrey Ogereau et Erwan Le Roux s’apprêtent à franchir une étape décisive de leur saison en Ocean Fifty. Ce samedi 26 juillet, à bord de Koesio, les deux skippers s’élanceront depuis Cowes avec plus de 440 équipages sur un parcours de 695 milles comprenant le contournement du phare du Fastnet.

[caption id="attachment_201012" align="aligncenter" width="450"] Crédit : Vincent Olivaud / Ocean Fifty Series[/caption]

Victoire sur les 2 premiers Act des Ocean Fifty Series

Après avoir dominé les deux premières étapes du championnat Ocean Fifty Series à Saint-Malo et Concarneau en équipage, Erwan Le Roux et Audrey Ogereau abordent cette Fastnet avec un autre défi : valider leur fonctionnement en duo. Si la navigatrice effectue sa première participation à la course, elle peut s’appuyer sur trois années de collaboration avec Le Roux, ponctuées de navigations intenses et complices.

« C’est un moment important pour valider notre fonctionnement à bord », explique Audrey Ogereau. Une préparation renforcée par un convoyage récent vers la Normandie, où les automatismes ont rapidement refait surface. « Trois empannages et c’était reparti », confie avec humour Erwan Le Roux.

Mais derrière la décontraction apparente, les enjeux sont réels. La Rolex Fastnet Race impose un rythme soutenu et des zones à fort potentiel tactique. « C’est une épreuve exigeante qui se joue dans des zones où tout peut se jouer très vite », souligne le skipper de Koesio. Le départ, souvent chaotique entre courants puissants et trafic dense, ne laisse aucune place à l’erreur. « Rien que cette phase initiale demande beaucoup de lucidité et de coordination », insiste-t-il.

Une étape de qualification pour la Transat Café de L’Or

L’enjeu principal de cette Fastnet ne se limite pas au classement. Pour les deux skippers, il s’agit surtout de valider leur qualification pour la Transat Café de L’Or, transatlantique phare de l’automne prochain. « Le but est d’assurer notre qualification, mais aussi de tester notre organisation, notre alimentation, notre gestion du sommeil… », détaille Audrey Ogereau.

L’ensemble de la configuration de bord a été repensée dans ce but, notamment sur le plan alimentaire. « On veut que chacun puisse manger ce qui lui convient, avec un bon apport énergétique », explique Erwan Le Roux. Une attention particulière est portée aux conditions réelles de navigation : « Quand tu es dehors, dans des conditions engagées, tu n’as pas la même dépense qu’à l’abri sous la casquette ou au portant tranquille. » Le travail du duo consiste donc à adapter les repas aux rythmes, aux conditions et à l’intensité de l’effort demandé, en mer comme au bivouac.

Dans une épreuve où aucun routage extérieur n’est autorisé, la capacité d’analyse en temps réel devient déterminante. « L’idée est d’anticiper au mieux les moments clés, pour adapter notre rythme de veille, être lucides et bien se placer dans les phases stratégiques », précise Le Roux. Cela implique une veille attentive, une adaptation constante à la météo et une grande réactivité dans les décisions.

Les zones charnières du parcours de la pointe sud de l’Angleterre à l’approche du phare du Fastnet obligeront les marins à conjuguer instinct, lucidité et précision tactique. « On sait qu’il y aura des passages charnières. Il faudra être très vigilants pour prendre les bonnes décisions au bon moment », rappelle le skipper.

Source : communiqué de presse 

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