Transgascogne 2025 : Dernier test avant la Mini Transat
Avant que les petits bolides de 6,50 mètres ne s’élancent pour l’Atlantique en solitaire, c’est entre la Vendée et l’Espagne que se joue un moment clé de leur saison. La Transgascogne 2025, dont le départ a été donné à 13h depuis Port Bourgenay, fait figure de répétition générale pour la Mini Transat.
Un parcours exigeant de 630 milles
La Transgascogne se dispute en deux étapes, totalisant 630 milles nautiques. Les skippers larguent d’abord les amarres depuis Port Bourgenay pour rallier Gijón, en Asturies, avant de revenir en Vendée. Ce format en deux temps permet de tester la gestion de course sur une durée intermédiaire, ni trop courte, ni aussi longue que la Mini Transat.
Course ouverte aux voiliers de Série et Prototypes, en solitaire ou en double, elle révèle souvent les futurs protagonistes de la Mini Transat. « Il y a 2 ans, c'était la 1ère course remportée par Federico Waksman, vainqueur ensuite de la Mini Transat. Caroline avait gagné la 1ère étape et avait fini 2ème au temps cumulé. » Cet historique souligne l’importance stratégique de l’épreuve, où la performance et la constance se mesurent sur deux étapes aux caractéristiques bien différentes.
[caption id="attachment_200892" align="aligncenter" width="500"] Le proto Nicomatic survole les débats depuis le début de la saison. Crédit : Skaw Sailing.[/caption]Une préparation technique minutieuse
Avant de reprendre la mer, chaque équipe met à profit l’été pour assurer une remise en état complète des bateaux. Après trois semaines de chantier, le bateau concerné par ce communiqué est prêt à retrouver la compétition. « Vérifications techniques, entretien, changement de pièces d'usures... Tout a été passé en revue pour être prêt pour la Mini Transat et la configuration définitive testée une dernière fois sur cette course. » Cette période à terre permet d’éliminer les aléas techniques pour repartir sur une base fiable, condition indispensable dans une discipline où l’improvisation laisse rarement place à l’erreur.
À quelques semaines du départ de la Mini Transat, la Transgascogne marque aussi un point de bascule psychologique pour les marins. Réaliser une bonne course sur cette dernière épreuve qualificative offre un capital confiance non négligeable. Mais c’est aussi l’occasion pour les skippers et leurs équipes de valider leurs choix techniques, qu’il s’agisse de voiles, d’électronique ou de réglages spécifiques liés aux conditions du golfe de Gascogne.
Source : communiqué de presse