Du 29 avril au 10 mai 2026, les bateaux les plus spectaculaires de la course au large, les ULTIM, se donneront rendez-vous à Antibes. À bord de ces multicoques volants, les équipages disputeront une course vers l’inconnu au fil d’un sprint haletant et épique, qui les mènera jusqu’aux rivages de la Grèce, avant de revenir dans la cité antique.
Ce nouveau défi humain et technologique sur les traces de l’Odyssée d’Homère, aura la Méditerranée pour terrain de jeu et Antibes comme port d’attache. Un événement particulièrement attendu, comme l’a démontré la conférence de présentation, en présence de l’ensemble des acteurs de la course, qui a réuni plus de 300 personnes le mardi 10 juin au Palais des Congrès Antipolis.
Des géants en Méditerranée. Dans un peu moins d’un an, les ULTIM feront escale à Antibes. Dans ce port millénaire, cité grecque aux 25 siècles d’histoire, ces bijoux de technologie et d’innovation se feront une place à l’abri des remparts. Ce sera une occasion rare de découvrir ces bateaux exceptionnels, multicoques de 32 mètres de long, 23 mètres de large, capables de voler au-dessus de l’eau et de traverser les océans à des vitesses vertigineuses.
Une course de 2 000 milles en équipage
Les cinq ambassadeurs de cette catégorie à part de la course au large seront donc présents pour ce nouveau rendez-vous, l’Odyssée ULTIM. Une course en équipage, audacieuse et sans répit, qui s’annonce extrêmement disputée. Elle mènera les skippers sur les traces d’Ulysse, du port Vauban jusqu’à la Grèce, au large d’Olympie – ville jumelée avec Antibes – avant un retour dans la capitale du yachting en Méditerranée.
Un défi propice au dépassement de soi
Afin d’y briller, il faudra résister à ce qui fait la particularité de la Méditerranée, un terrain de jeu particulièrement délicat pour les marins. Les variations du vent sont multiples et soudaines, l’état de la mer peut être très piégeux et il convient d’être extrêmement vigilant pour en tirer le meilleur, sans perdre du terrain face à ses adversaires. La Méditerranée est si peu prévisible qu’il aurait été difficile de disputer cette course en solitaire à bord de ces bateaux où chaque manœuvre s’avère très longue et éprouvante. C’est donc entourées par des marins d’exception que les équipes tenteront de remporter cette première édition de l’Odyssée ULTIM.
[caption id="attachment_199874" align="aligncenter" width="500"]
De gauche à droite, les cinq skippers inscrits : Charles Caudrelier, Armel Le Cléac'h, Thomas Coville, Anthony Marchand et Tom Laperche. Crédit : Jean-Louis Carli.[/caption]
Véritable challenge humain, sportif et technologique, la course sera également un rendez-vous d’échange, de partage et de convivialité. Au village, installé aux portes des remparts du centre ville historique d'Antibes pendant douze jours, de nombreuses festivités, initiatives pédagogiques et culturelles sont au programme. Ateliers ludiques, concerts, rencontres avec les entreprises locales, animations… Le grand public sera aux premières loges pour découvrir ces marins hors pair et leurs bateaux iconiques. Une occasion unique pour se rassembler et vibrer avec la Méditerranée et Antibes en majesté.
Les prémices du parcours
[caption id="attachment_199875" align="aligncenter" width="500"]
Conférence de Presse de la course Odyssée Ultim pour la saison 2026 à Antibes, au Palais des congrès, le 10 juin 2025. Crédit : JL Carli.[/caption]
Un sprint de cinq jours et plus de 2 000 milles (3704 km) à parcourir. Ce sera le programme de cette première édition de l’Odyssée ULTIM. Après deux jours de « runs » (de courts parcours chronométrés) sous les remparts de la cité antique, le départ se tiendra le dimanche 3 mai à Antibes, centre névralgique de cette course. Ensuite, les skippers mettront le cap sur Olympie, ville jumelée avec Antibes. Mais ce seront les conditions météorologiques qui détermineront le parcours.
« On peut avoir du vent très fort ou des moments de calme, rappelle Francis Le Goff, le directeur de course.
Notre seule contrainte, c’est d’atteindre Olympie, ce qui en fait l’ADN de la course ». Puis, si la météo le permet,
« on pourrait envisager de contourner Malte, filer jusqu’aux Baléares avant un retour à Antibes ». Les marins seront attendus sur la ligne d’arrivée le vendredi 8 mai
Paroles de skippers
Tous les skippers qui participeront à la course étaient présents au Palais des Congrès Antipolis d’Antibes, afin de participer à la conférence de présentation de l’Odyssée ULTIM.
Armel Le Cléac’h (Maxi Banque Populaire XI) a débuté en rappelant les
« moments magiques » qu’il avait vécus à Antibes, l’an dernier, lors de sa victoire à la Finistère Atlantique.
« Les runs au large des remparts, c’était somptueux, on a hâte d’y retourner ! »
Charles Caudrelier (Maxi Edmond de Rothschild), ne dit pas autre chose :
« je suis très heureux à l’idée de retourner en Méditerranée, je prends toujours beaucoup de plaisir à y naviguer ». Le vainqueur du premier tour du monde en ULTIM et en solitaire, l’Arkéa ULTIM Challenge, poursuit :
« en Méditerranée, tout est compliqué, différent, il faut s’adapter en matière de navigation, être opportuniste mais ça rend les choses passionnantes ! »
« Moi, j’ai adoré lire les aventures d’Ulysse, ajoute
Thomas Coville (Sodebo).
Ce voyage m’a fait rêver et j’espère qu’on arrivera à vous faire rêver à travers nos bateaux et notre course ».
« La Méditerranée est belle, instable et capricieuse, c’est ce qu’on vient chercher ici, abonde
Anthony Marchand (Actual).
J’ai eu la chance d’y avoir goûté en Optimist, en Laser, en Figaro et j’ai hâte de venir en ULTIM ». Le plus jeune de la classe,
Tom Laperche était venu lors d’une tournée en 2022 avec SVR Lazartigue. Il partage l’enthousiasme de ses confrères :
« nous sommes ravis que l’Odyssée ULTIM émerge et nous permette de revenir ici ». À l’unisson des autres skippers, il conclut :
« on a très envie de se créer de nouveaux souvenirs en Méditerranée ».
Source : communiqué de presse lift-communication.