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Beyou et Lagravière réunis pour une saison ambitieuse en double sur Charal 2

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Jérémie Beyou s’allie pour cette saison 2025 à Morgan Lagravière, double vainqueur sortant de la Transat Jacques Vabre (désormais rebaptisée Transat Café L’Or). Ce partenariat inédit s’inscrit dans un programme riche, marqué par trois rendez-vous en double, dont la célèbre transatlantique à l’automne.

[caption id="attachment_198441" align="aligncenter" width="500"] Charal 2 - crédit photo : Eloi Stichelbaut Polaryse / Charal[/caption]

Jérémie Beyou et Morgan Lagravière ne partent pas de zéro : leur parcours en Figaro puis en IMOCA les a souvent placés en concurrence, mais aussi rapprochés humainement. Ils évolueront ensemble pour la première fois lors de la Rolex Fastnet Race, du Défi Azimut et surtout de la Transat Café L’Or.

« Ça faisait longtemps que je souhaitais disputer des courses avec Morgan. C’est quelqu’un de très talentueux, qui ne lâche jamais rien et il l’a déjà prouvé en Figaro comme en IMOCA. Morgan saura nous aider à trouver les petits pourcentages qui nous manquent pour améliorer le bateau et être encore plus fort. » — Jérémie Beyou.

« Jérémie est un sacré compétiteur, un skipper qui donne tout en mer et en même temps, c’est quelqu’un de très humain et de très attachant. Il a une expérience hors norme, une équipe soudée, un bateau très performant : c’est une chance de pouvoir le rejoindre cette année et tout faire pour apporter le petit plus qui permettra d'accéder à la première place. » — Morgan Lagravière.

Leur complicité, forgée au fil des années sur les circuits professionnels, devient un atout stratégique pour cette saison de double. Lagravière, fort de son palmarès récent, apporte une approche émotionnelle et sensorielle qui complète bien le style rigoureux de Beyou.

Objectif Transat Café L’Or : un bateau compétitif et affûté

Course phare de la saison, la Transat Café L’Or (ex-Transat Jacques Vabre) partira du Havre à l’automne. Lagravière, qui s’y est imposé deux fois consécutivement, est conscient des exigences de cette traversée et de ce qu’il peut apporter.

« Comme le disait Jérémie, je ne suis pas cartésien, j’aime beaucoup avancer à l’émotion, au ressenti, au feeling. Je crois qu’il faut surtout un bateau compétitif, deux personnes à bord capables de travailler ensemble et susciter de l’émulation et une bonne dynamique. Nous avons tous les éléments avec Charal pour performer et si je peux apporter la petite étincelle qui permet de se transcender, je ne me priverai pas ! » — Morgan Lagravière.

« Ça va être intense avec un parcours rapide, peu d’options. Ce qui compte, c’est d’être rapidement aux avant-postes. On doit tirer les bons bords dans la Manche, veiller aux coureurs, aux bascules de vent, être dans les premières positions dès le départ. Nous avons vu que les bateaux qui sont plus performants au portant avaient un petit avantage. C’est justement un de nos axes de travail cette année en travaillant sur le plan de voilure. » — Jérémie Beyou.

Le bateau, Charal 2, est connu pour ses qualités de fiabilité et de performance. L’équipe technique l’a préparé avec soin après sa 4e place au Vendée Globe, en se concentrant sur les optimisations nécessaires au double.

Un IMOCA optimisé après le Vendée Globe

De retour du Vendée Globe, Charal 2 est passé en chantier pour un check-up complet et des améliorations ciblées. Si la structure du bateau n’a pas montré de signes de faiblesse, plusieurs ajustements ont été réalisés pour le rendre encore plus performant et plus ergonomique.

« Malgré le rythme infernal du Vendée Globe, on a pu constater qu’il y avait très peu de dégâts de structures sur le bateau. Ça démontre le très bon travail réalisé par toute l’équipe pour assurer sa fiabilité mais aussi son potentiel très intéressant récompensé par cette belle 4ème place lors du Vendée Globe.

Après avoir remplacé les pièces usagées et amélioré certains aspects en matière d’accastillage, on a donc pu se focaliser sur les optimisations. On a ainsi revu l’ergonomie et la circulation dans le bateau pour l’adapter au double et à l’équipage. Nous avons aussi la chance de pouvoir utiliser une nouvelle paire de safrans que nous avions reçue avant le Vendée Globe. Elle va nous permettre d’être plus à notre avantage sur les allures rapides et donc de gagner en performance. » — Jérémie Beyou

De son côté, Morgan Lagravière ne cache pas son admiration pour le potentiel du bateau.

« Il est très compétitif et peut gagner des courses importantes, notamment la Transat Café L’Or ! C’est un bateau polyvalent, au près comme au portant, qui n’a pas de point faible. À son bord, on sait que l’on a entre les mains un IMOCA qui nous permet d’être performant. Il est novateur, notamment avec son système de safran. Il a beaucoup de potentiel... Et je suis convaincu qu’on peut parvenir à exploiter 100% de son potentiel ! » — Morgan Lagravière.

Source communiqué de presse 

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