Solo Maître CoQ : une nouvelle génération de figaristes à l’attaque
Ce mardi 29 avril, la baie des Sables-d’Olonne accueille le départ de la Solo Maître CoQ 2025, grand rendez-vous de la saison sur le circuit Figaro 3. Les skippers expérimentés étant actuellement sur la Transat Paprec, cette édition se distingue par une forte représentation de jeunes figaristes.
[caption id="attachment_198203" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Alexis Courcoux / Solo Maître CoQ[/caption]2 jours de parcours construits et une grande course
Dès ce mardi, les 18 marins engagés se retrouveront sur l’eau pour deux journées de parcours construits dans la baie des Sables. Le véritable enjeu de cette semaine débutera jeudi avec le départ de la grande course : un parcours offshore en solitaire dans le golfe de Gascogne, avec deux nuits en mer et une arrivée prévue samedi.
Le directeur de course, Denis Hugues, rappelle l’esprit formatif de l’épreuve : « La Solo Maître CoQ a le statut de Figaro Académie. On a beaucoup de jeunes qui découvrent cette classe Figaro. Donc on a un volet pédagogique organisé par Christian Dumard qui permet d’apporter quelque chose en plus aux concurrents. »
Il insiste également sur la diversité des profils en lice : « Il y a des marins chevronnés à l’image de Tom Dolan qui a gagné La Solitaire l’année dernière. Il y a aussi des coureurs qui sortent de la voile olympique, d’autres qui viennent du Mini. C’est assez ouvert. »
Les conditions météo annoncées, avec un flux stable de nord-est et du thermique l’après-midi, promettent une belle régate. « On est gâtés en termes de conditions météo. […] On va faire du vrai large », confirme Paul Morvan (French Touch Ocean Club), de retour en solo après plusieurs mois.
Vainqueur de la dernière Solitaire du Figaro, l’Irlandais Tom Dolan (Kingspan) part logiquement favori. Connaisseur du plan d’eau vendéen, il se montre enthousiaste à l’idée de retrouver la compétition :
« J’ai voulu participer à cette Solo Maître CoQ car j’ai envie de naviguer et de régater en Figaro. Et j’aime bien les Sables d’Olonne ! […] Il y a des jeunes qui sont bien énervés, ça va être sympa. »
Une génération montante bien décidée à se faire remarquer
Cette Solo Maître CoQ 2025 marque surtout l’entrée en lice d’une nouvelle génération de solitaires. Parmi eux, Tiphaine Ragueneau (Orcom) s’engage dans sa première saison complète en solo, avec comme objectif de progresser en vue de La Solitaire : « C’est la deuxième course en solo de la saison. Ça représente la deuxième course qualificative pour La Solitaire. C’est important. […] C’est vraiment chouette d’être en solo, ce n’est pas le même défi même si j’aime beaucoup l’équipage et le double. »
[caption id="attachment_198206" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Alexis Courcoux / Solo Maître CoQ[/caption]Même état d’esprit du côté d’Eliaz Morineau (Demain sans HPV), pour qui l’apprentissage prime sur le classement : « C’est ma première saison en Figaro et c’est ma deuxième course en solitaire. […] L’objectif premier est de me faire plaisir. Les conditions sont sympas et les concurrents sont cools donc je ne mets aucune pression. »
Parmi les néophytes, Yvon Larnicol (Coconut Solo Sailor) vivra sa toute première course en solo. Ancien préparateur de Figaro, il connaît bien la machine, mais reste prudent face au défi qui l’attend :
« C’est ma première course en solitaire. Ça va être une découverte. […] J’ai hâte de voir ce que ça donne. J’ai envie de voir si je suis capable de tenir la cadence en solo. Les conditions sont parfaites pour commencer. »
Entre repères et relances pour les expérimentés
Pour Jules Delpech (P’tit Duc), cette cinquième participation à la Solo Maître CoQ est l’occasion de relancer sa saison : « Il reste de petites bricoles mais on est prêts. […] C’est toujours un peu différent. Pour moi, c’est la première course en solo de l’année. Je vais pouvoir retrouver des têtes que je n’ai pas trop vues et me mettre dans le bain de la course en solitaire. »
Même dynamique pour Paul Morvan, qui signe son retour en solo : « Il va falloir retrouver ses marques, y aller petit à petit, faire des choses simples et aller de l’avant. Le parcours offshore va être dans le milieu du golfe, on va faire du vrai large. »
Source communiqué de presse