6 voiliers d’occasion : Le luxe vintage pour tous
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Les bateaux de luxe ne vieillissent pas, ils se bonifient avec les années… Mais leur prix baisse. Texte : Patrick Benoiton.
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Avoir les mains posées sur la barre d’une légende de la plaisance chic, ça fait toujours plaisir ! En plus, ce sont souvent de bons bateaux… Si, en France, le développement de la plaisance a permis d’en faire un loisir populaire, dans la majorité des pays européens comme aux Etats-Unis, la croisière à la voile a longtemps été réservée à une élite. La production de voiliers doit donc être à la hauteur des desiderata de la clientèle avec un niveau de finition et d’équipement au moins un cran au-dessus de la grande série.La Whitebread révèle les Swan
Quand, en 1973, Sayula 2 gagne la Whitbread – course autour du monde que notre héros national devait gagner –, la France découvre le Swan 65 et le chantier qui l’a construit en Finlande. Finitions remarquables tout en utilisant le polyester, performances qu’il n’est plus besoin de prouver, accastillage à la hauteur et nombreuses couches de vernis sur des boiseries qui évoquent davantage le yachting de l’âge d’or que la grande série de l’ère industrielle. Cette industrialisation étant restée longtemps réservée à la France, nombre de chantiers ont suivi l’exemple finlandais en produisant des yachts de série haut de gamme. Et sur le marché de l’occasion, ces bateaux autrefois inabordables deviennent accessibles avec, c’est le gros avantage, peu ou pas d’interventions à réaliser pour en prendre la barre et croiser au large. Grâce à leur qualité de construction, mais aussi parce que ce sont des bateaux de connaisseurs plutôt mieux entretenus que les autres. Dans la plupart des cas…Le Hallberg-Rassy 352
[caption id="attachment_197748" align="aligncenter" width="500"] Hallberg-Rassy 352 © DR[/caption] Qui n’a pas rêvé de s’offrir un Hallberg- Rassy ? C’est possible avec ce modèle millésimé de taille et de prix raisonnables... et de conception datée ? Pas du tout, l’avantage de ces bateaux suédois, c’est que leur design est pour ainsi dire intemporel. Un superbe cockpit central, un intérieur confortable sur lequel les années passent sans dommage. [gallery columns="2" size="medium" ids="197753,197752"] Et bien sûr, cerise sur le gâteau, la fameuse cabine arrière accessible par une coursive. Bon marcheur, il offre des qualités marines au-dessus de la moyenne avec la finition légendaire du chantier suédois.En chiffres
Long. coque : 10,54 m. Largeur : 3,38 m. TE : 1,62 m. Dépl. : 6 700 kg. Lest : 3 000 kg. SV au près : 52,50 m2. Mat. : strat. verre. Arch. : Rassy/ Enderlen. Constructeur : Hallberg-Rassy. Prod. : 802 unités de 1978 à 1991. Cote Argus (2025) : 47 758€.Retour au sommaire
Swan 441
[caption id="attachment_197751" align="aligncenter" width="500"] Swan 441 © DR[/caption] En plus de performances très flatteuses, les Swan affichent des lignes pures et soignées. Le 441, avec son pont presque fl ush et ses deux cockpits (manoeuvres et barre), offre un petit côté vintage en gardant la classe du chantier finlandais. Un magnifique course-croisière.En chiffres
Long. coque : 13,54 m. Larg. : 4,07 m. TE : 2,40 m. Dépl. : 11 200 kg. Lest : 5 000 kg. SV au près : 116 m2. Mat. : strat. verre. Arch. : Holland. Const. : Nautor’s Swan. Prod. : 40 unités de 1978 à 1982. Cote Argus (2025) : 117 734 €.Retour au sommaire
Endurance 35
[caption id="attachment_197747" align="aligncenter" width="500"] Endurance 35 © DR[/caption] Lorsque Peter Ibold dessina l’Endurance 35 en réponse à un concours en 1970, il fit sensation avec la timonerie et le pont affleurant. C’est le chantier espagnol Belliure qui a construit la plupart d’entre eux, mais il existe aussi pas mal de constructions amateurs.En chiffres
Long. coque : 10,75 m. Larg. : 3,35 m. TE : 1,52 m. Dépl. : 8 500 kg. Lest : 3 600 kg. SV au près : 68 m2. Mat. : strat. verre. Arch. : Ibold. Const. : Belliure. Prod. : 750 unités de 1953 à 1993. Cote Argus (2025) : 85 640 €.Retour au sommaire
X-412
[caption id="attachment_197746" align="aligncenter" width="500"] X-412 © DR[/caption] Indémodable, performant, confortable, le X-412, qui a longtemps tenu la dragée haute lors des rassemblements régatiers français dans les années 90, est une valeur sûre. C’est l’une des grandes réussites du chantier danois, sa durée de vie le prouve…En chiffres
Long. coque : 12,50 m. Larg. : 3,90 m. TE : 2,10 m. Dépl. : 7 400 kg. Lest : 3 500 kg. SV au près : 100,50 m2. Mat. : sandwich. Arch. : Jeppesen. Const. : X-Yachts. Prod. : 252 unités de 1989 à 2003. Cote Argus (2025) : 60 600 €.Retour au sommaire
Rustler 36
[caption id="attachment_197750" align="aligncenter" width="500"] Rustler 36 © DR[/caption] Célèbre en France depuis la participation de plusieurs modèles au Golden Challenge, notamment avec à la barre le premier vainqueur Jean-Luc Van Den Heede, ce lourd croiseur à quille longue inspiré du Folkboat est bien fini et adapté à la grande croisière en couple.En chiffres
Long. coque : 10,77 m. Larg. : 3,35 m. TE : 1,68 m. Dépl. : 7 623 kg. Lest : 3 456 kg. SV au près : 64,40 m2. Mat. : strat. verre. Arch. : Holman&Pye. Const. : Rustler Yachts. Prod. : 100 unités de 1980 à 2025. Cote Argus (2025) : 74 618 €.Retour au sommaire
Oyster 46
[caption id="attachment_197749" align="aligncenter" width="500"] Oyster 46 © DR[/caption] À sa sortie en 1982, il est le premier voilier de croisière à présenter un deck saloon, le carré avec vue sur l’extérieur. Confortable, aux finitions toutes anglaises et construit solidement, ce ketch est conçu pour les croisières très confortables sous des latitudes exigeantes.En chiffres
Long. coque : 14,26 m. Larg. : 4,41 m. TE : 1,75 m. Dépl. : 17 200 kg. Lest : 5 850 kg. SV au près : 105 m2. Mat. : strat. verre. Arch. : Holman&Pye. Const. : Oyster Marine. Prod. : 25 unités de 1982 à 1996. Cote Argus (2025) : 44 342 €.Retour au sommaire
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