Saisie record : la Marine nationale intercepte 6,4 tonnes de cocaïne au large de l’Afrique
Ce samedi, un bâtiment de la Marine nationale a saisi 6,386 tonnes de cocaïne dissimulées à bord d’un navire de pêche immatriculé au Guyana. Cette intervention, dirigée par le préfet maritime de l’Atlantique et le procureur de la République de Brest, s’est déroulée dans le cadre d’une vaste coopération internationale de lutte contre le trafic de stupéfiants.
[caption id="attachment_196102" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Préfecture maritime de l’Atlantique[/caption]L’opération a été déclenchée après que l’Office antistupéfiants (OFAST) a reçu des informations stratégiques de ses partenaires internationaux, notamment le Maritime Analysis and Operations Centre – Narcotics (MAOC-N), ainsi que des services de renseignement de la National Crime Agency (NCA) britannique et de la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine.
Avec l’accord de l’État du pavillon, l’intervention a été réalisée en application de l’article 17 de la convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et substances psychotropes.
[caption id="attachment_196104" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Préfecture maritime de l’Atlantique[/caption]Une intervention musclée en haute mer
Le porte-hélicoptères de la Marine nationale, assisté de deux hélicoptères Dauphin et Cougar et d’un drone, a déployé son équipe de visite pour intercepter le navire de pêche d’une vingtaine de mètres. Une fouille minutieuse a permis de mettre au jour une cargaison estimée à 371 millions d’euros.
Conformément aux instructions du parquet de Brest, la drogue a été transbordée sur le bâtiment militaire avant d’être détruite.
[caption id="attachment_196105" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Préfecture maritime de l’Atlantique[/caption]Un succès pour la coopération internationale contre le narcotrafic
La France, par l’intermédiaire de la Marine nationale, joue un rôle clé dans la sécurisation des frontières maritimes et la lutte contre les réseaux criminels transnationaux. Engagée en permanence dans le golfe de Guinée dans le cadre de l’opération Corymbe, la Marine nationale déploie régulièrement un à deux bâtiments appuyés par un avion de patrouille maritime.
Cette présence active s’inscrit dans la coopération sécuritaire franco-africaine et participe à l’architecture de sécurité maritime issue du processus de Yaoundé, tout en s’alignant avec le concept de présence maritime coordonnée de l’Union européenne.
[caption id="attachment_196106" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Préfecture maritime de l’Atlantique[/caption]Source communiqué de presse de la Marine nationale