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SailGP Sydney : les Bleus en force malgré un défi logistique

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Un jour seulement après la livraison de leur nouveau F50, l’équipe de France SailGP a signé une belle entrée en matière lors du KPMG Australia Sail Grand Prix. Troisièmes à l’issue de la première journée, ils ont finalement terminé à la sixième place du classement général, un résultat prometteur pour une équipe qui a dû apprivoiser un bateau flambant neuf en un temps record. [caption id="attachment_194830" align="aligncenter" width="500"] © Jason Ludlow for SailGP[/caption] Arrivés en Australie avec une incertitude logistique, les Bleus ont reçu leur tout nouveau F50 seulement la veille du Grand Prix. À peine une heure après sa mise à l’eau, ils étaient déjà sur la ligne de départ face aux onze autres nations du championnat SailGP. Dans des conditions idéales (13 à 17 nœuds) samedi, les Français ont su imposer leur marque en réalisant d’excellents départs, une de leurs signatures dans la série. Leur régularité leur a permis d’enchaîner des résultats solides (4-3-8-2), leur offrant une prometteuse troisième place provisoire au terme de cette première journée. « Déjà, on a navigué ! Enfin, on a commencé cette saison 2025 ! On a eu une très bonne première journée, vu les conditions avec notre bateau reçu assez tardivement et peu de temps de tests », s’est réjoui Quentin Delapierre, pilote du F50 français. [caption id="attachment_194831" align="aligncenter" width="500"] © Jason Ludlow for SailGP[/caption]

Une seconde journée plus compliquée

Dimanche, les conditions ont changé, avec un vent plus léger et instable. Les Tricolores ont alors eu plus de mal à rivaliser avec leurs adversaires, peinant à trouver la vitesse et l’équilibre nécessaires. Ils terminent finalement sixièmes du Grand Prix, à égalité de points avec le Canada. Un résultat honorable compte tenu des circonstances, mais qui laisse un goût d’inachevé à Quentin Delapierre : « Nous avons eu une seconde journée beaucoup moins bonne, on a été à la peine, on n'a pas trouvé les clés sur les départs, ni sur la vitesse, c'était beaucoup plus compliqué. Je dirais que ça reste une place de six, ce n’est pas catastrophique. À nous de trouver les solutions pour revenir plus forts à Los Angeles. »

Le triomphe de la régularité : Emirates GBR s’impose

Sur le podium, c’est l’équipe Emirates GBR menée par Dylan Fletcher qui s’est imposée, devançant le Canada et l’Australie, cette dernière échouant à s’imposer à domicile. « Je pensais que l'Australien allait être beaucoup plus solide aujourd'hui, finalement il a perdu cette finale », analyse Quentin Delapierre. « Le niveau général reste assez homogène même si les Anglais, c'est sûr, ont été très solides. Et je n’attendais pas les Canadiens sur le podium ici, mais ils ont fait un très très beau Grand Prix, bravo ! » [caption id="attachment_194833" align="aligncenter" width="500"] © Jason Ludlow for SailGP[/caption]

Un bateau enfin prêt pour la suite de la saison

Si la performance sportive est encourageante, le volet technique est lui aussi positif. Bruno Dubois, CEO de l’équipe de France SailGP, tire un bilan rassurant sur l’état du F50 : « Notre bateau va bien. Je pense que là maintenant il est prêt pour la suite, on l'a bien ‘débuggé’ pendant le week-end. On a limité la casse quand même, on est au milieu du classement général, on n'a pas de pénalité, on n'a rien, donc c’est positif. On reste au même classement où on était avant, c'est-à-dire sixième, il y a encore beaucoup de courses, ça va aller. »

Le rôle clé du coach booth dans la performance des Bleus

En parallèle des régates, la gestion tactique et stratégique depuis le ‘coach booth’ a joué un rôle essentiel. Philippe Mourniac et Thierry Douillard ont œuvré en coulisses pour apporter une vision extérieure précieuse à l’équipage. « Thierry (Douillard) et moi-même travaillons en binôme et comme il y a beaucoup, beaucoup de choses, on se répartit les sujets », explique Philippe Mourniac. « Thierry a vraiment un suivi en temps réel sur tous les aspects techniques, donc réglage pour la vitesse du bateau et puis l'ensemble des manœuvres. De mon côté, j'essaye d'avoir une vision plus orientée vers l'aspect régate, donc du plan d'eau et bien sûr les aspects stratégiques et tactiques par rapport aux adversaires. »

Un engagement fort en faveur des femmes dans la voile

Ce Grand Prix marquait aussi le début du renouvellement du partenariat entre Accor et l’équipe de France SailGP. Outre les expériences offertes aux fans, le groupe hôtelier français a mis en place une initiative pour favoriser l’accès des femmes à la voile de compétition. À cette occasion, des navigatrices du programme SheSails d’Australian Sailing ont pu échanger avec les athlètes, visiter la base technique et découvrir les technologies de pointe du simulateur Oracle F50.

Prochain défi : Los Angeles

Après cette entrée en matière australienne, l’équipe de France SailGP occupe actuellement la septième place du championnat international de voile. L’objectif est désormais de monter en puissance pour le prochain Grand Prix à Los Angeles, prévu dans un mois, les 15 et 16 mars.

Source communiqué de presse 

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