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Les différents types de gonfleurs

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L’offre du marché des gonfleurs est si importante qu’il est impossible de la présenter de manière exhaustive, mais notre sélection pourra aider à comprendre les différences technologiques de ces équipements sous-estimés, pourtant essentiels à l’entretien et à la navigation. Photos Jean-Yves Poirier

Sommaire :

La pompe à pied

[gallery columns="2" size="medium" ids="194544,194542"] Cet équipement d’entrée de gamme fait généralement partie de la dotation standard des pneumatiques jusqu’à 6 m, des annexes ou autres petites unités. Comme son nom l’indique, il se manœuvre en position debout par appui du pied, un puissant ressort de rappel assurant le relevage de la pédale. Un soufflet textile assure l’étanchéité de l’appareil. Le tuyau d’air dispose de deux positions, gonflage et aspiration, mais dans ce dernier cas, c’est la puissance du ressort de rappel qui déterminera le niveau de vide atteint dans l’enveloppe. Le gonfleur à pied est disponible en simple chambre pour des pressions jusqu’à 400 mbar et en double chambre jusqu’à 800 mbar, pour les planchers haute pression par exemple. Compacte, simple et économique, la pompe à pied n’a qu’un débit limité, ce qui augmente fortement la durée du gonflage.

La pompe à main

[gallery columns="2" size="medium" ids="194548,194540"] Popularisés par la pratique du paddle, les gonfleurs à main sont identiques dans leur principe à une pompe à vélo, avec un corps cylindrique étanche dans lequel un piston suit un mouvement alternatif de haut en bas. Une robuste poignée sert à exercer l’effort d’aspiration et de refoulement avec une puissance égale dans les deux cas, le rappel du piston se faisant à la main et non avec un ressort. L’appareil peut avoir un piston simple effet (l’air est expulsé en poussant) ou double effet (l’air est expulsé en tirant comme en poussant sur la poignée). Cette configuration permet de doubler le débit, au prix d’un effort physique plus important. Équipée ou non d’un manomètre, la pompe à main est compatible avec toute la gamme des pressions hautes ou basses nécessaires, de 600 mbar à 2 bar, avec un débit comparable à celui des pompes à pied.

La pompe électrique

[gallery columns="2" size="medium" ids="194546,194543"] Alimentées en 12 V ou en courant secteur 220 V (ou les deux), les pompes électriques couvrent tous les besoins. La pression de travail va de 0,2 à 1 bar ou plus, avec des puissances de débit inégalées, de 125 à 2000 l/mn. Le développement des batteries compactes au lithium-ion permet aux fabricants de proposer aussi des modèles à batterie intégrée utilisables n’importe où, y compris à bord. [gallery columns="2" size="medium" ids="194547,194549"] Les autres, moins coûteux et plus légers, seront connectés à la batterie du bateau ou du véhicule tracteur grâce une simple prise allume-cigare ou des pinces crocodile. La consommation électrique est assez importante, de 9 à 60 A selon les modèles, mais elle est relative au débit et donc au temps de fonctionnement. Il faudra ainsi près de 20 minutes à un modèle 125 l/mn pour gonfler les tubes d’un semi-rigide de 5 m, une pompe à haut débit 1 000 l/mn ne tournant que 3 minutes pour le même résultat…

La pompe encastrable

[gallery columns="2" size="medium" ids="194541,194539"] Jusqu’à 5 ou 6 m, les fabricants de pneus se contentent d’une dotation minimale en matière de gonfleur, avec un modèle à pied basique, le plus souvent complété par une trousse de réparation tout aussi limitée. Au-delà, ils équipent le bateau d’une pompe électrique fixe, alimentée par le réseau du bord mais équipée de tuyaux de gonflage mobiles suffisamment longs pour atteindre toutes les valves. Ces modèles ont un débit élevé, de l’ordre de 500 à 700 l/mn, pour une pression de travail standard de 200 à 250 mbar.

Cas particulier : Le Scanstrut d’Atmos

[gallery columns="2" size="medium" ids="194538,194550"] Cette station de gonflage encastrée  n’est pas destinée aux tubes du bateau mais à des accessoires à haute pression. Exploité dans le secteur du plein-air, pour des tentes ou des auvents, ce type de structure pneumatique commence, au-delà des désormais traditionnels paddles, à trouver le chemin de la mer. Mis sous une pression de 1 bar environ, ces équipements ont une rigidité mécanique suffi sante pour pouvoir développer des protections résistantes en toile, bimini ou capote, des plateformes de bain, ou autres bouées tractées, dépourvues de tout renfort métallique, coûteux, encombrant et lourd. Pour faciliter ces nouveaux usages, Scanstrut a développé une pompe 12 V encastrable, compacte (29 x 20 x 12 cm), légère (2,4 kg) et étanche IPX6. La finition haut de gamme est irréprochable. [caption id="attachment_194551" align="aligncenter" width="500"] Gonfler un paddle ou une bouée depuis le bord devient un jeu d’enfant ! © DR[/caption] Dotée d’une pompe électrique à double étage, elle atteint une pression maximale de 1,37 bar (20 PSI), pour un débit nominal de 350 (à basse pression) à 70 l/mn (à haute pression). 6 à 8 minutes de fonctionnement suffiront ainsi pour mettre un paddle de 3,20 m en service sans le moindre effort. Pour éviter toute surchauffe, le temps maximal de fonctionnement est limité à 25 minutes, avec un dispositif de mise en veille automatique au bout de 5 minutes sans activité. Un afficheur numérique et un clavier permettent de paramétrer la pression cible (en bars ou PSI), l’Atmos s’arrêtant automatiquement dès qu’elle est atteinte. Le jeu d’embouts fourni en standard permettra de résoudre à peu près tous les cas de figure. En fixant le tuyau sur la position dégonflage, l’Atmos peut entièrement vider l’enveloppe d’un paddle en une minute environ.

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