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Vendée Globe. Arrivée de Nicolas Lunven 6e sur Holcim-PRB

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Nicolas Lunven, le skipper de Holcim – PRB, a franchi la ligne d’arrivée des Sables d’Olonne en 6e position à 20h50 après un tour du monde bouclé en 75 jours, 07 heures et 49 minutes, dans des conditions particulièrement musclées. Les conditions météos étaient dantesques pour cette arrivée de nuit, totalement à l’image des derniers jours de course qui se sont joués dans du vent fort et une mer déchaînée pour Nicolas Lunven. Une fois la ligne franchie, le solitaire a pu souffler et libérer le stress des dernières heures de course. En embarquant une partie de son équipe après la ligne, il mettait ainsi un terme à presque 11 semaines de solitude.

À 42 ans, Nicolas vient de réaliser son rêve d’accomplir un Vendée Globe. Il a mené cette aventure avec une détermination extrême s’engageant sans relâche dans des mano a mano haletants avec Jérémie Beyou ou Paul Meilhat sur la fin de course. Dès le coup d’envoi de ce Vendée Globe, le skipper d’Holcim-PRB a fait une entame remarquée en menant à un rythme effréné son IMOCA. Il a été le premier, le 13 novembre, à ouvrir le bal des records de vitesse sur 24 heures.

Samedi, à 12h30, alors que l’IMOCA Holcim-PRB fera son retour dans le chenal, Nicolas sera fêté très chaleureusement par un public fidèle mais aussi par les collaborateurs de PRB qui vivaient avec lui, la 9e participation de l’entreprise vendéenne au tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance.   

Une performance remarquable pour le marin vannetais qui participait pour la première fois au Vendée Globe, concrétisant un rêve qu’il nourrissait depuis toujours. Habitué des grandes épreuves, avec notamment deux victoires sur la Solitaire du Figaro (2009 et 2017) et trois participations à The Ocean Race, Nicolas Lunven avait les qualités pour briller. Pourtant, il a dû attendre septembre 2023 pour que le team Holcim-PRB lui confie les rênes de son IMOCA et lui offre enfin l’occasion de se lancer dans cette aventure mythique. Connue pour sa rigueur et sa capacité à faire aller vite les bateaux, cette figure discrète de la course au large n’a pas déçu.

Une course pleine d’audace et de résilience
Dès les premiers jours de course, Nicolas a confirmé qu’il était prêt à jouer dans la cour des grands. Profitant d’options stratégiques audacieuses, il s’illustre notamment en décrochant le record de distance parcourue en monocoque et en solitaire sur 24 heures, avec 546,6 milles. Si ce dernier a rapidement été surpassé par Yoann Richomme puis Sébastien Simon, il reste un moment marquant de sa course, soulignant sa capacité à exploiter toute la vitesse de son IMOCA. Mais le Vendée Globe ne fait jamais de cadeau. Des soucis techniques, comme une réparation sur une trappe de ballast dans le Pot-au-Noir ou des avaries sur sa grand-voile dans les mers du Sud, ne l’ont pas épargné. Pourtant, il a su, à chaque fois, faire preuve de calme et d’ingéniosité pour continuer à jouer les avant-postes. Son intelligence stratégique, combinée à sa capacité à naviguer proprement dans des conditions dantesques, a notamment été mise en lumière lors de son duel serré avec Jérémie Beyou et Thomas Ruyant dans le Pacifique.

La ténacité face aux imprévus
Les aléas de la course ne l’ont décidément pas ménagé, surtout lors de la remontée de l’Atlantique. La perte de sa tête de mât dans une zone orageuse a été un véritable coup dur, emportant avec elle les capteurs de vent, indispensables pour optimiser la navigation. Faisant preuve d’une agilité remarquable, il a installé un aérien de fortune à l’arrière du bateau pour poursuivre sa route. Malgré cet incident, il a su rester compétitif, grappillant une place au classement dans les derniers jours, notamment dans une dépression particulièrement intense avant les Açores.

Une première participation qui en appelle d’autres
En terminant 6e de cette 10e édition du Vendée Globe, Nicolas Lunven a prouvé qu’il était capable de rivaliser avec les meilleurs, même face aux imprévus. Cette première participation aura été marquée par son calme, sa détermination et son habileté technique. À 42 ans, le skipper de Holcim – PRB conclut cette aventure avec une performance de haut vol, laissant entrevoir d’autres exploits à venir.

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