Vendée Globe : Yoann Richomme victime d’une avarie de voile, Charlie Dalin attendu ce mardi aux Sables
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Le suspense reste entier en tête du Vendée Globe : 200 milles, c'est l'écart au pointage de 11h entre Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et Yoann Richomme (Paprec Arkéa). Ce dernier, victime d'une avarie de voile qui l'a forcé à ralentir ces dernières heures, va tout faire pour recoller sur ce dernier tronçon semé d'embûches avant la libération d'une arrivée prévue le 14 janvier.
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Casse du hook de J0 à bord de Paprec Arkéa
À 7h29 (heure française), Yoann Richomme a informé la direction de course et son équipe à terre de la casse du hook de son J0, voile d’avant cruciale pour optimiser les performances au portant dans le médium et parfois utilisée au près dans les petits airs. La rupture a entraîné la chute à l’eau de la voile, obligeant le skipper à une intervention immédiate. Après 40 minutes d’efforts intenses, Yoann Richomme est parvenu à remonter la voile à bord. Malheureusement, celle-ci est trop endommagée pour être réutilisée.« La voile est inutilisable », a confirmé le skipper à son équipe.Au vue des conditions météo attendues ces prochains jours, un flux de sud costaud au nord des Açores puis du vent d'est mollissant dans le golfe de Gascogne donc du près pour finir, cette perte ne devrait pas trop l'handicaper, du moins au début... Les deux marins semblent d'ailleurs s'orienter vers un contournement par l'est des Açores au plus proche de la route directe.
Sam Goodchild et les poursuivants à l’affût
Derrière les deux leaders et Sébastien Simon, toujours bien placé pour finir sur la dernière marche du podium, Sam Goodchild (Vulnerable) a pris une légère avance dans le groupe des poursuivants. Régulier et méthodique, il garde l’ascendant sur Paul Meilhat (Biotherm), dont une récente option stratégique s’est avérée moins payante qu’espéré. Les skippers naviguent dans un équilibre précaire, où chaque choix peut faire basculer leur position. Pendant ce temps, au large des Malouines, une dépression a soumis les navigateurs à des vents dépassant les 50 nœuds, mettant à rude épreuve marins et machines.Violette Dorange, une benjamine sous les projecteurs
Au cœur de cette nuit mouvementée, un cap symbolique a été franchi : Violette Dorange (Devenir), benjamine de l’épreuve, a passé le Cap Horn. Elle rejoint ainsi le cercle des trois skippers ayant validé ce passage cette nuit, malgré les conditions éprouvantes.« C’est vraiment perturbant d’avoir les voiles roulées et d’aller le moins vite possible, mais je sais que c’était la meilleure option pour moi », expliquait-elle.