Vendée Globe. Charlie Dalin passe l’Equateur en tête

Charlie Dalin a passé l’Equateur en tête du Vendée Globe comme à l’aller. Il attaque désormais le dernier tronçon qui devrait le mener normalement victorieux aux Sables mais il va devoir batailler jusqu’au bout avec Yoann Richomme dans son sillage.

Plus de 7 700 milles (14 200 km) séparent le premier Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) de la lanterne rouge Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group). Le leader a passé l’équateur ce dimanche après-midi à 15h38, lui qui devance Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA, 2e) de 128 milles. Le groupe des poursuivants, de Thomas Ruyant (VULNERABLE, 4e) à Justine Mettraux (Teamwork-Team Snef, 10e), se tient en 400 milles alors que Jean Le Cam (Tout Commence en Finistère – Armor Lux, 16e) rattrape Romain Attanasio (Fortinet Best Western, 14e) et Damien Seguin (Groupe APICIL, 15e). Alan Roura (Hublot, 17e), lui, a savouré le passage du cap Horn, et Denis Van Weynbergh (D’Ieteren Group, 35e) s’apprête à remonter le temps en passant l’antiméridien.

À l’heure de la sieste dominicale des terriens, Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) et Yoann Richomme (PAPREC ARKÉA) ont franchi l’équateur. Le Normand l’a traversé à 15 h 28 (14h38, heure UTC), mettant 12 jours et 15 heures  entre le cap Horn et l’équateur, une belle performance proche du record (11 jours et 18 heures détenus par Boris Herrmann (Malizia) lors de l’édition 2020-2021). 

Ce nouveau passage symbolique démontre que l’issue de la course n’en finit plus de se rapprocher. Alors qu’ils bénéficient des alizés depuis deux jours, les éternels rivaux ne se laissent aucune miette et tiennent la cadence. « On voit qu’ils mettent de l’est dans leur nord pour être assez lofés et conserver des vitesses constantes », décrypte Christian Dumard, le consultant météo du Vendée Globe.

Dans leur duel, Yoann s’est montré légèrement plus rapide que Charlie dans les dernières 24 heures, même si l’écart a peu évolué (128 milles).  Après l’équateur, ce sera déjà l’heure du pot-au-noir qu’ils devraient traverser dans la nuit. « Globalement, jusqu’à 500 milles avant l’arrivée, la route s’annonce assez rapide », ajoute Christian Dumard.