Trophée Jules Verne : François Gabart et SVR-Lazartigue prêts à bondir

Le trimaran SVR-Lazartigue, mené par François Gabart et son équipage, est officiellement en stand-by pour tenter le record du Trophée Jules Verne. Dès ce lundi 18 novembre, l’équipe surveille les fenêtres météo propices pour s’élancer à l’assaut des 40 jours, 23 heures, 30 minutes et 30 secondes établis par Francis Joyon en 2017. Pour relever ce défi, François Gabart et Tom Laperche, co-skipper du trimaran Ultim SVR-Lazartigue se sont entouré de 4 équipiers : Pascal Bidégorry, Antoine Gautier, Amélie Grassi, Émilien Lavigne.   [caption id="attachment_190817" align="aligncenter" width="500"] ©Pauce[/caption] Depuis ce lundi, le trimaran SVR-Lazartigue attend la meilleure opportunité météorologique pour s’élancer dans ce tour du monde sans escale ni assistance. Le défi repose sur une planification précise : il faudra rapidement traverser l’Atlantique Nord, attraper une dépression au large du Brésil, et contourner l’anticyclone de Sainte-Hélène dans des délais optimaux. François Gabart souligne que l’analyse des fichiers météo reste essentielle, bien que l’aléatoire fasse partie intégrante de cette quête. "Malgré toutes les statistiques, une part d’inconnu subsiste. C’est ce qui rend notre sport à la fois beau et cruel." L’équipage se dit prêt à partir, mais sans précipitation. François Gabart évoque la possibilité de s’élancer pour un entraînement initial, quitte à revenir au point de départ si les conditions ne s’alignent pas : "Il faudra tenter. Ce projet exige de la patience, de la stratégie, et une bonne dose de réussite." [caption id="attachment_190819" align="aligncenter" width="500"] ©Qaptur[/caption]

Un équipage complémentaire et expérimenté

Pour relever ce défi, François Gabart et Tom Laperche ont réuni une équipe alliant expérience, jeunesse, et énergie. Parmi eux, Pascal Bidégorry, vétéran des tentatives sur le Jules Verne, apporte son expertise du large. À ses côtés, des talents prometteurs comme Antoine Gautier, Émilien Lavigne, et Amélie Grassi, qui enrichissent l’équipage de leur dynamisme et de leurs compétences. Tom Laperche, jeune skipper mais déjà pilier du projet, incarne la relève avec une maturité impressionnante. "C’est un joli cocktail équilibré, et je suis très fier de cette équipe," confie François Gabart. [caption id="attachment_190821" align="aligncenter" width="334"] ©Qaptur[/caption]

Un défi technique et humain

Le Trophée Jules Verne reste l’un des exploits les plus exigeants de la voile moderne. Avec son trimaran dernier cri, François Gabart vise une navigation rapide et efficace, tout en repoussant les limites de la technologie et de l’endurance humaine. "L’objectif est de faire le plus beau tour du monde possible, avec de la vitesse, bien sûr, mais aussi une belle navigation," souligne-t-il. Côté logistique, tout est prêt : l’avitaillement est embarqué, avec une marge laissée pour des produits frais de dernière minute. Le bateau est optimisé pour les performances, et l’équipage reste en alerte sur le ponton, prêt à larguer les amarres dès que le feu vert météo sera donné. Source communiqué de presse

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