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Vendée Globe. Louis Burton : « On va tout faire pour réparer ! »

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De la désillusion à la résilience : retour sur la nuit dernière à bord de l’Imoca Bureau Vallée. Après avoir entendu un « gros crac », Louis Burton a rapidement constaté les dégâts. En concertation avec son équipe à terre, le skipper s’est immédiatement mis en action pour trouver une solution qui lui permettrait de poursuivre la course. Il travaille actuellement sur les réparations, qui s’avèrent particulièrement complexes.

« Le bateau est bien endommagé, je ne veux pas me résoudre à abandonner. Il y a trop d’enjeux sur cette course, je pense que je vais réparer, je vais faire ça en mer. Il y a trop de gens qui suivent le projet. On va tout faire pour continuer ! » confiait Louis ce dimanche après-midi.

Ce type de mésaventure rappelle les problèmes structurels rencontrés par Hugo Boss d’Alex Thomson ou encore ceux du pont du Souffle du Nord de Thomas Ruyant. Ce que subit Bureau Vallée, un plan Manuard, est loin d’être anodin. On comprend l’incompréhension de Louis face à l’ampleur des fissures. Difficile d’envisager de foncer dans les mers du sud sans avoir la certitude que les réparations tiendront dans ces conditions extrêmes.

On le savait pugnace et dur au mal. Louis Burton prouve une fois de plus que sa volonté peut lui permettre de déplacer des montagnes. Le skipper de Bureau Vallée, suite à l’avarie conséquente qu’il a subit en début de nuit hier samedi 16 novembre, est au travail pour réparer les dégâts (fissures) sur le pont et le bordé de son monocoque jaune et noir.

Louis Burton avait démarré cette 10e édition du Vendée Globe intégrant rapidement le top 10, au coude à coude avec les monocoques les plus récents. Bureau Vallée caracolait en 6e position vendredi toute la journée avant de rentrer dans cette fameuse zone sans vent qui stoppait net le groupe de tête parti dans l’Ouest.

« En début de nuit (samedi 16 novembre, ndlr), le vent était enfin en train de rentrer dans l’option Ouest. Ça marchait super bien, j’étais au coude à coude avec Jérémie Beyou et Yoann Richomme, avec le grand gennaker mis sur l’écarteur, le jokey-pool dans le jargon. Et puis, il y a eu une survente, j’ai abattu pour décharger le bateau. Il y a eu un premier crac, s’en est suivi deux autres. J’ai rapidement compris que ce n’était pas normal. » raconte Louis. Après avoir rapidement fait le tour du bateau et pris le temps, dès les premières lueurs du jour, de tout contrôler, le skipper de Bureau Vallée a constaté d’importants dégâts. « Même si Je suis hyper déçu car la course se passait hyper bien, le bateau était prêt. Ce sont de sujets structurels sur ces bateaux à foils, que malheureusement les calculateurs n’arrivent pas à tout prévoir. C’est parti pour de nombreuses heures de réparations. On ne lâche rien ! » poursuit Louis Burton.

Un travail d’ampleur à réaliser porté par une immense envie de continuer

Il n’a jamais été question de baisser les bras pour Louis Burton. Instinctivement et méthodiquement, le navigateur a rapidement entrepris de se mettre à la tâche. Au niveau des fissures sur le pont arrière et une partie du bordé bâbord, l’intérieur et l’extérieur sont en cours d’être poncés, meulés avant de coller des pièces en carbone pour sécuriser le tout. Toute l’énergie du skipper de Bureau Vallée est tournée vers cette réparation d’envergure, réalisée seul et en pleine mer. Au grand large du Sahara occidental, dans le sud-ouest de l’archipel des Canaries, Louis n’a qu’une seule idée en tête : poursuivre son Vendée Globe…

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