IMOCA MACIF : découvrez la « studette » ultra ergonomique de Charlie Dalin taillée pour le Vendée Globe

Dans moins d’un mois, Charlie Dalin, le skipper de Macif Santé Prévoyance s’élancera pour son deuxième Vendée Globe. Alors que le skipper avait terminé deuxième de l’édition 2020, il revient cette année avec une innovation clé à bord de son IMOCA : la "studette", un espace de vie et de travail inédit, conçu pour maximiser confort et performance. Zoom sur cette zone révolutionnaire, taillée pour affronter les conditions extrêmes attendues sur un tour du monde par les trois caps.

L'ergonomie : la clef de la réussite sur un Vendée Globe ?

[caption id="attachment_188953" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Guillaume Gatefait/Macif.[/caption] Située à l’arrière du bateau, la "studette" de Charlie Dalin est une véritable innovation sur un Imoca. Ce concept, conçu pour faciliter la vie à bord et réduire les déplacements, s’étend sur 8 m² et combine espace de travail, repos, et cuisine. Le but ? Limiter les efforts physiques et prévenir les blessures, comme l’explique

Un cockpit de haute technologie

La table à cartes, traditionnellement utilisée pour les tâches de navigation, a été remplacée par un véritable poste de pilotage. À l’image d’un cockpit d’avion, Charlie Dalin, confortablement installé dans son siège en carbone moulé à sa forme, peut accéder à l’ensemble des systèmes du bateau. Depuis son fauteuil, fixé sur un amortisseur et équipé d’une ceinture de sécurité, il contrôle tout : météo, pilotes automatiques, radars, alarmes, et communication satellite. [caption id="attachment_188956" align="aligncenter" width="500"] Crédit : Guillaume Gatefait/Macif.[/caption] Pour optimiser encore davantage ses journées de navigation, Charlie dispose également d’un espace kitchenette à portée de main. Bien installé dans son siège face à son écran d’ordinateur, Charlie peut également préparer ses repas, grâce à son coin cuisine situé juste à gauche. Le skipper reste donc assis pour faire chauffer l’eau et l’intégrer à ses plats déshydratés. Un gain de temps et de sécurité pour lui lorsque les conditions de navigation sont engagées. Aujourd’hui, chaque détail est pensé pour réduire la fatigue et lui permettre de se concentrer pleinement sur la course, même en pleine mer agitée.

Confort maximal dans un espace réduit

L’autre atout de la studette est l’espace couchage, lui aussi taillé sur mesure pour répondre aux besoins d’un skipper en compétition. Avec seulement 50 centimètres à parcourir entre le fauteuil de travail et la bannette, Charlie Dalin peut rapidement s'installer dans son lit équipé d’un matelas à mémoire de forme, développé avec le service recherche de Bultex. Confortablement calé, il a même la possibilité de continuer à surveiller ses écrans grâce à une petite souris déportée, tout en étant allongé. [caption id="attachment_188954" align="aligncenter" width="500"] ©G.Gatefait-Disobey-Macif[/caption] Cet agencement réfléchi s’inscrit dans une stratégie globale pour améliorer les performances de Charlie lors de ce Vendée Globe. Même lors de ses siestes, qui ne dépassent généralement pas 4 heures par jour, chaque instant compte. Pour l'aider à se réveiller plus efficacement, une barre de LED innovante, conçue par la société Lucibel, diffuse une lumière froide reliée à son alarme, mimant les effets de la caféine. [caption id="attachment_188958" align="aligncenter" width="500"] ©G.Gatefait-Disobey-Macif[/caption]

Une conception en partenariat avec l’architecte Guillaume Verdier

Cet aménagement révolutionnaire n’est pas le fruit du hasard. Il résulte d'une collaboration étroite entre Charlie Dalin, son équipe et l'architecte naval Guillaume Verdier, qui souligne l'originalité du concept :

« Ce choix de cockpit et de zone de vie située à l’arrière est surtout le travail réalisé en interne par Charlie et les membres de son bureau d’étude. C’est très original et une excellente idée à plusieurs égards : le skipper est isolé du bruit, le bateau est plus stable à l’arrière et cette zone est située juste à côté du cockpit où il manœuvre. La philosophie générale de Charlie était de créer une zone plus confortable et plus sécure. Il a compris que cela permet d’être plus performant et amène en efficacité. »

Source : communiqué de presse 

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