L’adhésif représente une solution de choix pour retrouver une nouvelle jeunesse ou un nouveau look. Nous avons pu suivre avec la société LZ Poz les différentes étapes de la pose d’un covering 3M sur un Saxdor 200.
Photos : Virginie Pelagalli
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Ce présentoir du fabricant 3M dévoile une partie de l’offre disponible en matière de films adhésifs. © V. Pelagalli[/caption]
Sommaire :
Envie d’une seconde peau pour son bateau ? Le covering est une solution idéale pour celui qui veut redonner un coup de jeune à son vieux gel-coat ou, pourquoi pas, aux plaisanciers qui désirent changer de couleur de coque sans repasser par la case « peinture ».
Car le
covering (ou wrapping) qui consiste à appliquer un adhésif sur une surface est une alternative intéressante à la peinture de coque.
Moins cher que cette dernière, il affiche une belle longévité et, surtout, il offre une capacité à être réparé facilement.
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Après la décoration, plusieurs usages
Si, dans la plaisance, l’usage premier de l’adhésif a été décoratif, ces dernières années, les fabricants d’adhésifs ont multiplié les innovations dans d’autres domaines.
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Chez 3M, l’arrière du liner est marqué tous les 10 cm pour donner au poseur une idée des dimensions. © DR[/caption]
On songe aux films adhésifs antifouling qui peuvent remplacer sous certaines conditions les peintures, aux films décoratifs pour refaire ses aménagements intérieurs, aux adhésifs antidérapants, ou bien encore aux films de protection solaire qui se plaquent sur les vitrages pour gagner en fraîcheur dans le carré. Mais c’est surtout dans le secteur des œuvres mortes que l’adhésif prend tout son sens.
En la matière, les fabricants de films ne connaissent pas de limite, tant au niveau des coloris que des textures.
Des adhésifs de plus en plus techniques
Mais, au-delà de ce qui y est visible, les films en vinyle de dernière génération ont évolué et deviennent plus techniques, avec des formulations en nid-d’abeilles ou microrainurés, alors que d’autres affichent des déformations qui peuvent aller jusqu’à 600 %, ou bien sont insensibles aux pliures. Le tout dans l’optique de faciliter le travail du poseur qui cherche à évacuer les bulles d’air, leur bête noire…
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Preuve de la technicité des fi lms de dernière génération, il est possible d’effacer les plis en chauffant l’adhésif ! © V. Pelagalli[/caption]
Enfin, les adhésifs représentent une bonne solution pour les propriétaires de bateaux neufs qui souhaitent protéger leur gel-coat avant leur baptême de l’eau, car un covering agira comme une seconde peau. Le gel-coat sera protégé des rayures, des UV, des salissures, etc.
Et puis, bonne nouvelle, ces adhésifs se lavent très bien, avec un simple savon de pont et une brosse souple !
Le covering en images
1| Ce Saxdor 200 était pourvu d’un film bleu foncé qui a été retiré. Avant d’appliquer le nouvel adhésif, il faut que le gel-coat soit propre, débarrassé de toute salissure. La surface est ensuite dégraissée avec un produit de type alcool isopropylique. Contrairement à l’acétone, il n’attaque pas le gel-coat et améliore l’adhésion.
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2| L’étape préalable à la pose des grandes bandes d’adhésif consiste à placer un fi l de coupe qui permettra de donner au fil la forme souhaitée, notamment sur les arêtes (2.a). Ce fil sectionnera le film de façon propre, mieux qu’au cutter !
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3| Les opérateurs présentent la bande de fi lm prédécoupée à la bonne longueur du bateau. Chez 3M, les laizes mesurent 1,50 mètre de large par 25 mètres de long. La bande est ensuite fixée de façon provisoire avec de l’adhésif, par le haut, sur le pavois (3.a et 3.b). D’où l’intérêt d’être deux poseurs pour cette étape.
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4| Même s’il peut être déplacé ensuite, le film est posé de façon définitive. Là encore, il faut un opérateur qui positionne le fi lm tandis que le second retire le liner de protection (4.a).
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5| Le film peut être repositionné, en particulier sur les zones délicates, comme l’arrière où les formes montrent des angles pas toujours faciles à recouvrir. Pour ce faire, le but est de tendre le fi lm au maximum, mais sans aller jusqu’à la rupture.
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6| La raclette (munie d’une extrémité en feutrine) est l’amie du poseur ! Elle sert à chasser l’air une fois le fi lm posé. Ces adhésifs sont de plus en plus techniques et permettent de chasser les bulles sans avoir à les repousser vers les bords.
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7| Une fois le film posé, il est possible de retirer le fi l de coupe. Toujours à la raclette, on ébulle la zone qui a été découpée au fil (7.a). Ce fil de découpe placé à la flottaison permet une coupe nette, droite et sans bavure, impossible à réaliser avec un cutter (7.b).
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8| Seule exception où l’usage du cutter est autorisé : le dessous du liston. Dans ce cas, le fil de découpe est inutile puisque le liston, insensible au tranchant de la lame, sert de support rectiligne. Le but est de ne pas laisser de marque de cutter, ce qui est plus délicat en plein milieu de la coque.
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9| Vient enfin l’étape des finitions, avec le contour des évents, là encore découpé au cutter (9.a). En raison de la forme arrondie de l’évent, un fi l de découpe ne pourrait pas être collé de façon propre. Les dernières bulles sont chassées avec une petite raclette au bout arrondi (9.b)
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Cutter et autres raclettes ...Le matériel
Même si le matériel n’est pas forcément très coûteux ni diffi cile à réunir, il faut préciser que la pose reste une opération qui ne peut être réalisée que par un professionnel. Certaines gammes d’adhésifs changent de couleur en fonction de l’orientation de la surface par rapport au soleil. Sur cette photo (en bas), l’échantillon vire du bleu au violet.
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