Début de la première Women’s America’s Cup

Le début des courses de la Puig Women’s America’s Cup a été le début d’un tout nouveau chapitre passionnant de l’histoire, non seulement de la 37e édition de la Louis Vuitton America’s Cup, mais aussi du sport féminin. L’excellence était au rendez-vous avec les meilleurs équipages féminins représentant les équipes officiellement inscrites à l’America’s Cup, qui ont disputé quatre premières courses âprement disputées dans le groupe A.

Après une sortie au Port Olympique pleine de couleurs et de bruit de la part des équipes et de leurs supporters, avec même un départ émouvant de Ngāti Whātua Ōrākei, la tribu maorie d’Auckland, les marins ont quitté le port pour écrire l’histoire sur les eaux de Barcelone. Il y avait du monde et une grande ferveur au Port Olimpic de Barcelone ce samedi matin et le lendemain de la victoire d’INEOS Britannia dans la Louis Vuitton Cup, toutes les équipes étaient venues en famille sous un grand soleil. Il y avait même Sir Ben Ainslie avec sa femme et ses enfants. Grant Dalton avait également fait le déplacement pour participer à la cérémonie maorie pour porter chance à l’équipe néo-zélandaise.

4 manches ont pu être courues. Les italiennes de Luna Rossa ont été impressionnantes comme ceux de la Youth. Elles devancent les Anglaises et les néo-zélandaises. Les Françaises sont 5e mais n’ont cessé de progresser au classement durant la journée. La qualification reste à portée.
Giulia Conti, skipper de Luna Rossa, a accosté après une journée historique à la Puig Women’s America’s Cup en déclarant : « C‘était incroyable. Au début, les conditions étaient assez difficiles avec du vent qui allait et venait, mais ensuite, quand le vent a commencé à se renforcer, c’était toujours difficile, très instable, avec beaucoup de vagues. Nous sommes tout simplement incroyablement excités de marquer l’histoire avec ces femmes super incroyables du monde entier. Nous avions l’impression d’avoir un peu plus de vitesse au portant et un peu moins au près (que sur Athena Pathway) mais c’était vraiment difficile. C’était assez ondulé, un peu agité, et les vagues étaient croisées, donc j’ai un peu mal au cou à cause de tous les mouvements à l’intérieur du cockpit – certainement pas l’eau plate que nous avions lors des entraînements de course. Et nous pensons avoir atteint des vitesses de pointe de 44 nœuds et plus sur les amarres – nous n’y avons pas vraiment pensé, nous voulions juste rester devant le groupe. »

Hannah Mills, capitaine de l’Athena Pathway, a expliqué l’approche de l’équipe : « Nous avons eu un peu de tout et en ce qui concerne la tactique du jour, nous avons simplement essayé de ne pas avoir de « buts contre notre camp », comme nous les appelons, de ne pas faire de grosses erreurs, de rester aussi simples que possible et de rester dans le match. Je pense que tout le monde est soulagé. J’ai l’impression que nous en parlons depuis si longtemps et d’être ici aujourd’hui, je pense que tout le monde est probablement très nerveux et excité, donc oui, c’est juste bien de lancer la régate. »

Liv Mackay, barreuse de l’Emirates Team New Zealand, a fait preuve d’une réelle passion pour la première journée de ce qui a été une formidable publicité pour la voile féminine : « C’était une première journée de course épique ici. Je pense que dans l’ensemble, les conditions étaient assez difficiles dans les vagues – le classique de Barcelone – mais la brise du large qui se battait avec la brise marine a été vraiment difficile dans cette deuxième course. Je pense qu’en tant qu’équipe et en entrant dans cet environnement, nous avons beaucoup appris tout au long de la journée. C’est une première journée très serrée et tout simplement incroyable et, honnêtement, nous sommes un peu sur une bonne note. Je ne pense pas vraiment que ce soit un manque de compétences. C’est juste une question d’expérience et de temps passé sur le bateau. Je pense que lors de la dernière course dans ces conditions, nous nous sommes senties en confiance, pleinement confiantes et solides en tant qu’équipe. C’est une journée incroyablement spéciale, juste au moment d’accoster et de réaliser l’importance de tout cela, j’étais vraiment émue avant d’accoster et je suis vraiment fière de faire partie de l’Emirates Team New Zealand. Il y a quelques personnes au sein de l’équipe qui ont mis beaucoup en jeu pour cela, et cela change la donne pour la voile féminine. »

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Le classement final montre que Luna Rossa Prada Pirelli est l’équipe à battre, avec quatre points d’avance sur Athena Pathway, deuxième, qui compte 11 points d’avance sur Emirates Team New Zealand, troisième. La lutte pour les places sur le podium du groupe A se poursuivra mardi 8 octobre, les six équipes sachant précisément ce qu’elles doivent faire pour progresser dans cette compétition.

La Puig Women’s America’s Cup a offert une journée d’ouverture spectaculaire. Le fossé entre les femmes en termes d’expérience est comblé à toute vitesse par certaines des meilleures navigatrices de la planète et les courses sont passionnantes à regarder pour les foules de fans qui se sont rassemblées au Port Olympique pour encourager leur équipe.

Demain, dimanche 6 octobre, les quatre premières courses des équipes invitées du groupe B sont programmées, et la compétition de la première édition de la Puig Women’s America’s Cup s’annonce intense. Il s’agit d’une course de première classe, à ne pas manquer, avec la ville de Barcelone comme toile de fond idéale pour l’automne.

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