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Voiles de Saint-Tropez. première journée pour les Modernes et les Maxis

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Dans un vent très léger les Modernes et les Maxis ont pu s’affronter pour leur première journée de course aux Voiles de St-Tropez. Des conditions très light au départ pour les Modernes mais un vent mieux établi du côté de Pampelonne pour les Maxis et qui a connu des hauts et des bas tout au long de l’après-midi…

Dans les livres, le zéphyr qui accompagnait les concurrents à la sortie du port ce matin devait se faire absorber par le thermique venant du large, promesse d’un bon médium pour une tonique mise en jambes. Mais qui dit thermique, suppose soleil et sous un ciel voilé en matinée, il fallut faire preuve de beaucoup de patience pour lancer la meute des Modernes !
C’est finalement à 12 h 40 que le coup de canon des IRC B pouvait retentir. Et dans un peu moins de 5 nœuds mal établis, il fallait partir lancé ce que fit magnifiquement Blue Carbon. Le TP 52 espagnol, brûlait la politesse à toute la flotte en bâbord amures mais se faisait rattraper par Nanoq, le TP 52 barré par le roi Frederik du Danemark avant la bouée de la Moute.
Pas toujours facile de distinguer dans ces conditions les voiliers en course de ceux attendant leur départ dans les plus petites classes ! Bon an mal an, chaque catégorie prenait le chemin de la ligne par le travers de la tour du Portalet et à 13 h10, les quatre départs étaient lancés sur des parcours côtier. 19 milles pour les plus grands bateaux, 15 milles pour les IRC C, D et E. L’histoire pouvait prendre un certain temps…

Impatience
En baie de Pampelonne sur le coup de midi, le vent était beaucoup mieux établi qu’au cœur du golfe de Saint-Tropez pour une première banane très spectaculaire chez les Maxis A. L’impatience, c’est celle de Black Jack 100, un peu trop pressé à la bouée au vent. Lancé bâbord amures, le plus gros rating IRC des Maxis se voyait contraint d’abattre en grand pour laisser passer la meute des tribords dans un match très disputé en tête. Chaud !
Pendant que les classes A et B s’expliquaient sur ces parcours très ramassés, les plus petits des Maxis (classes C et D) s’élançaient sur un côtier direction Cavalaire. Deux classes disputées où l’on trouve de nombreux anciens vainqueurs des Voiles. Disparité au programme avec les 25 tonnes de Stella Maris, tenant du titre en Maxi D, contre les 16 d’un Bambo qui mesure la même taille !  Un monde sépare ces deux-là que la jauge IRC permet de faire courir sur la même ligne de départ. De même que cette jauge intègre aux côtés des modèles récents, des Maxis vintage à l’image des Swan 65, parfois redoutable. C’est d’ailleurs l’un d’eux, baptisé Six Jaguar, qui l’emporte dans la course au Trophée BRIG aujourd’hui. Précision importante : ce Swan 65 est l’un des quatre gréés en sloop sur les 41 de cette série légendaire qui fit les beaux jours en version ketch de la Whitbread (victoire de Sayula II en 1973) et plus récemment de l’Ocean globe Race.

Regroupement à la Moutte, dénouement au Portalet
C’est un peu après 15 heures que les premiers TP 52 pointaient leur étrave dans la baie pour couper la ligne à la tour du Portalet. Le premier Moderne en réel était bel et bien Nanoq, tenant du titre  mais il laisse de loin la première place en compensé au Club Swan 42 Dralion. Belle entrée en matière également pour le tout nouveau Daguet 5. Ce plan Carkeek, propriété de Frédéric Puzin et construit en Angleterre chez Carington, dispute aux Voiles sa toute première régate. Clairement dans le match, il termine troisième en réel au milieu des TP 52 à qui il doit néanmoins du temps…
Dans un vent qui a toujours peiné à s’établir aujourd’hui, la prime allait généralement aux bateaux les plus légers. Il fallait être devant mais savoir aussi regarder dans ses rétroviseurs lorsqu’en début d’après-midi, à l’arrivée sur la Moutte, une panne de ventilateur entraina un beau regroupement de la flotte pour le plus grand plaisir des photographes. En IRC C pour le Trophée BMW, c’est à Meerblick, l’un des quatre Cape 31 engagés, qui s’extirpait le premier et s’impose au Portalet. En IRC D (Trophée Suzuki Marine), la première place revient Expresso. Belle manche également pour le mythique Pride qui gagne en IRC E.

Chez les Maxis, Jolt, le Mini maxi de 72 pieds tenant du titre sous son ancien nom Cannonball, s’impose en catégorie A sur la première banane, suivi de Jethou de sir Peter Ogden. Le tenant du titre Lyra en Maxi B est au rendez-vous et met tout le monde d’accord, mais il trouve pas loin dans son tableau Kallima, du belge de  Paul Berger mené par Vincent Fertin. A noter que ce Swan 82 FD mené par un équipage composé de moins de 70% de ce que lui autorise son certificat IRC bénéficie d’une bonification de rating de 6 millièmes (18 secondes par heure de course). Une dérogation à la jauge IRC autorisée par l’IMA (International Maxi Association), très intéressante dans les petits airs d’aujourd’hui.

Un dernier mot sur la classe des Maxi C : Wallyño, mené par Benoit de Froidmont, l’emporte, ce qui porte à quatre les victoires de tenants du titre aujourd’hui !

Zoom :

Bénis des dieux

Comme le veut la tradition aux Voiles de Saint-Tropez, le père Gouarin a prononcé une bénédiction ce matin à 9 heures. Du balcon de l’hôtel Sube, il a demandé la bienveillance pour les bateaux et les équipages des Voiles : « une expérience et une richesse  ! » a promis le curé de Saint-Tropez.

Silence on tourne !

Pendant que les Modernes patientaient sous aperçu à 11 heures, l’équipe du film Comme des riches réalisé par Amin Harfouch avec notamment Philippe Katerine à l’affiche, avait investi le salon Lounge du Village des Voiles de Saint-Tropez. Une terrasse idéale avec en arrière plans les matures des 12 m JI et des Classiques pour le tournage de plusieurs plans de cette comédie française avec ce matin, l’actrice Frédérique Bel devant la caméra.

Les Tofinou auront leur classement

Douze Tofinou (dont neuf 950) sont inscrits aux Voiles de Saint-Tropez en catégorie Moderne. Disputant leur départs avec la flotte des IRC E, ces voiliers modernes au look classique disposeront finalement de leur classement dédié.

Galma

Amarré dans le vieux port à côté de ses aînés, le tout dernier Wally 110 baptisé Galma est l’une des attractions pour les visiteurs des Voiles et observateurs de la flotte des Maxis. Le plan Judel Vrolijk de 33,42 mètres qui vient d’être mis à l’eau et ne dispose pas encore de son certificat IRC a accompagné jusqu’à la ligne les autres Maxis avec Luca Bassani à la barre, mais n’a pas concourru.

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