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La Finistère Atlantique : un nouveau défi pour Actual Ultim 3

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Deux semaines après les 24H Ultim, les marins de la classe éponyme sont prêts pour la deuxième édition de la Finistère Atlantique, une course de 2 000 milles entre Concarneau et Antibes. Les conditions météo, souvent complexes en Méditerranée, promettent une épreuve tactique et technique. Anthony Marchand, skipper d'Actual Ultim 3, et son équipage aux talents variés sont prêts à relever ce défi, où la diversité de leurs compétences s’avère être un atout majeur. [caption id="attachment_188454" align="aligncenter" width="500"] ©Atm[/caption] Contrairement à l’édition précédente, la course 2024 de la Finistère Atlantique ne se fait plus en boucle, mais bien en ligne droite vers Antibes.
Anthony Marchand, enthousiaste, explique : « C’est un super format. Sportivement, le fait d’aller en Méditerranée promet d’être intéressant. On sait qu’il s’agit d’un terrain de jeu atypique et complexe. Un terrain où, météorologiquement parlant, il peut se passer plein de choses. »
Il espère que cette course sera surtout une affaire de tactique, plutôt qu’une simple épreuve de vitesse.
« On espère que le jeu s’ouvre en grand. Que ce soit une course orientée sur la tactique et sur la stratégie plus que sur la vitesse », ajoute-t-il.
L’objectif de l’équipage est clair : rester au contact de leurs concurrents tout au long du parcours.

Diversité des talents, une force motrice

L’équipage d’Actual Ultim 3 se distingue par la richesse de ses talents.
Anthony Marchand souligne : « La volonté était naturellement de conserver la même équipe qui s’entend très bien et dont la diversité des talents est réelle. Certains sont d’excellents régleurs de voiles, d’autres sont des experts en bateaux volants, d’autres sont très pointus sur le plan météo… Tous ont des expériences diverses et variées et ont, en ce sens, évidemment beaucoup à apporter au projet. »
Cette diversité pourrait bien s’avérer décisive dans les moments de tension de la course, où chaque décision compte. La course, d'une durée d'environ six jours, impose une vigilance de tous les instants.
« On part pour une course au large longue d’environ six jours. C’est un format qui va imposer d’être à 100% en permanence. Les manœuvres risquent d’être nombreuses, à commencer par les changements de voiles. Ce ne sera clairement pas une navigation anodine », précise Anthony Marchand.
Il se souvient également de la première édition où la victoire s’était jouée pour seulement 26 minutes, rappelant que cette course 2024 sera tout aussi intense et imprévisible. [caption id="attachment_188453" align="aligncenter" width="500"] ©Nicolas Touzé[/caption]

Des navigateurs d'exception à bord

Chaque membre de l’équipage d’Actual Ultim 3 apporte une expérience et un savoir-faire uniques.
Marie Riou, quadruple championne du monde de Nacra 17 et vainqueur de la Volvo Ocean Race, est particulièrement ravie de faire partie de cette aventure : « Nous partons sur cette Finistère Atlantique avec le même équipage que lors des 24H Ultim et c’est clairement un super team. C’est une chance inouïe de pouvoir régater sur des bateaux de cette taille-là. Quand ils sont lancés à 40 nœuds au portant dans du vent stable, ce n’est vraiment que du bonheur ! Je n’avais auparavant encore jamais navigué avec Anthony. Lors de The Ocean Race, on s’était toujours croisé à bord de l'Imoca Biotherm. Je suis ravie d’être intégrée à son équipe. On va faire le maximum pour arriver à Antibes pas trop loin des copains. »
Alan Roberts, skipper remplaçant pour le Vendée Globe 2024-2025, partage également son enthousiasme :
« C’est très chouette de faire de l’Ultim cette année avec le Team Actual. Je considère que j’ai beaucoup de chance. Le format de cette Finistère Atlantique est génial et le parcours l’est tout autant, surtout à cette période de l’année car il n’est pas exclu que l’on doive composer avec des systèmes assez forts en Atlantique et des vents très ‘light’ en Méditerranée. C’est clairement un tracé sur lequel tout va pouvoir se passer et où il faut s’attendre à quelques surprises. On va finir au chaud en arrivant à Antibes, ce qui n’enlève rien. L’équipage s’entend très bien. Il y a une belle dynamique à bord. On se connait tous depuis longtemps et même depuis très longtemps pour certains. On a tous la même philosophie et cela permet d’avoir un fonctionnement à bord assez fluide. On est tous très polyvalents et c’est un point fort sur ce type de bateau ! »
Alan Pennaneac’h, collaborateur de longue date de l’équipe Actual, ajoute :
« C’est un très beau casting qui a été fait par Anthony et le team Actual avec lequel je collabore depuis de nombreuses années dans le cadre de mon travail à la voilerie North Sails. Je suis ravi de faire partie de cet équipage et de participer avec lui à cette deuxième édition de la Finistère Atlantique. Cela va me permettre d’avoir un vrai retour d’expérience sur les voiles pour la suite. Ça va être top. Le parcours est super intéressant. On sait qu’en Méditerranée, les conditions sont toujours très incertaines. Ça promet d’être intense mais sympa. On va tout faire pour rester au contact avec les copains ! »
Pour Ronan Treussart, cette course est aussi un terrain d’entraînement idéal :
« Les 24H Ultim début septembre étaient ma première course sur le support. Je me suis régalé et ça a été un super entraînement pour cette Finistère Atlantique. L’équipe est top. Je suis content de naviguer de nouveau avec Anthony avec qui, par le passé, j’ai fait trois Tour de Bretagne, une Transat AG2R et une Cap Istanbul. L’épreuve promet d’être assez intense. Ça va aller vite tout le temps et il faudra donc être concentré en permanence. L’épreuve débutera comme une transat, avec des conditions que l’on connait. Ensuite, le détroit de Gibraltar marquera l’entrée en Méditerranée et à partir de ce moment-là, on pourra un peu tout avoir. Il faut s’attendre à ce qu’il se passe des choses jusqu’à l’arrivée. Notre avantage : un bateau super bien préparé et parfaitement bien éprouvé ! »

Une course sous tension

Enfin, Thierry Chabagny ajoute :
« C’est une bonne période de l’année pour aller en Méditerranée et c’est toujours sympa de contourner la pointe de l’Espagne puis de passer Gibraltar que, pour ma part, j’ai déjà franchi une fois en MOD70 lors d’un convoyage. C’est un endroit où ça peut partir un peu dans tous les sens. Idem ensuite lors de la remontée jusqu’à la côte d’Azur. C’est un segment où tout peut changer très vite et où il faut être vigilant, surtout sur des Ultim qui sont des bateaux qui accélèrent très vite, qu’il faut savoir maîtriser et qui imposent de réagir rapidement. J’ai eu la chance de faire la Transat Jacques Vabre à bord d’Actual Ultim 3 l’an dernier. Cela a été très formateur et hyper intéressant. Ça me fait vraiment plaisir de naviguer à nouveau à bord mais aussi et surtout de retrouver Anthony qui, après son tour du monde, a gagné en maturité et en expérience de manière hallucinante. L’équipage est à l’image du skipper : compétent, motivé et facile à vivre. »
Source communiqué de presse

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