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Des rêves à la réalité, Chloé raconte son premier voyage en voilier

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À 22 ans, Chloé Vancaeyzeele a quitté le confort de la terre ferme pour plonger tête la première dans l'univers exigeant de la voile. Sans expérience, elle a choisi de tester sa passion pour la mer en rejoignant des équipages de voiliers en Méditerranée. Ce projet, né de son désir de réaliser chacun de ses rêves, lui a permis de découvrir non seulement les défis de la navigation, mais aussi une nouvelle façon de vivre, simple et en harmonie avec la nature. Retour sur l’aventure inspirante de cette jeune femme déterminée à tracer sa propre voie. [caption id="attachment_187535" align="aligncenter" width="279"] ®Chloé Vancaeyzeele[/caption] D’où lui est venue cette idée ? Après son école de commerce, elle a pris une décision surprenante : pas de poursuite d’études, ni de jobs traditionnels, mais l’exploration de ses passions. C’est sur un coup de tête que Chloé Vancaeyzeele a embarqué pour son premier périple en mer. « Dans ma vie, il n'y a aucune présence de la mer. Mais je veux faire des tours du monde en voilier », explique-t-elle. Issue d’un milieu sans lien avec la navigation, la jeune Normande a décidé de bouleverser son quotidien pour explorer un univers totalement nouveau.

Une méthode pour choisir ses rêves

Chloé a développé une méthode originale : elle tire ses rêves au sort et met tout en œuvre pour les réaliser. « J’ai tout simplement fait une liste de tous les métiers que j’aimerais exercer. Une idée me vient, je mets un petit papier et je l'ajoute », raconte-t-elle. Cette approche ludique mais sérieuse lui permet de s’investir pleinement dans chaque projet qu’elle entreprend, sans se laisser freiner par la peur de l’échec.

L’organisation : un défi de taille

 Le financement de ce projet audacieux n’a pas été simple. Chloé a d’abord tenté de trouver des sponsors, mais sans succès. « Ce n'était pas la bonne saison, les gens étaient tous en vacances et c'était trop tard. Je n'avais aucune connaissance de la voile et chercher des sponsors pouvait paraître étrange », admet-elle. Finalement, elle a opté pour une approche plus directe, en envoyant des messages, en utilisant la Bourse aux équipiers, et en rejoignant diverses communautés en ligne. [caption id="attachment_187540" align="aligncenter" width="281"] ®Chloé Vancaeyzeele[/caption]

Les premiers pas en mer 

 Les débuts en mer de Chloé ont été marqués par un mélange d’émerveillement et de défis. Sur son premier voilier, un monocoque de 14 mètres, elle a passé six jours à observer, à apprendre, et à s’adapter. « Le capitaine était toujours au contrôle de son bateau, il voulait garder les rênes, d’autant que je n'avais aucune expérience », se souvient-elle. Malgré cela, ce premier voyage lui a permis de comprendre les bases de la navigation et d’éveiller son intérêt pour le monde maritime.  [caption id="attachment_187536" align="aligncenter" width="500"] ®Chloé Vancaeyzeele[/caption] Habituée à la vie sur terre, Chloé a découvert un mode de vie en mer qui lui était totalement inconnu. « La moitié de la vie sur un bateau ressemble à une vie normale, tandis que l’autre moitié est très liée à la nature », confie-t-elle. La vie à bord d’un voilier, bien que simple, lui a révélé une existence où chaque geste est dicté par les éléments, loin des préoccupations matérielles du quotidien. « Je trouve fascinant d’être à ce point dépendant de la nature », dit-elle, admirative. [caption id="attachment_187539" align="aligncenter" width="281"] ®Chloé Vancaeyzeele[/caption]   C’est aussi adopter un quotidien différent, centré sur l’essentiel. Chloé s’émerveille de la simplicité de la vie à bord : « Il y a eu très peu d'électricité, très peu d'espace... Il n'y a pas eu de tentation du consumérisme ». Cette simplicité, couplée à l’absence de superflu, a conquis cette citadine dans l’âme.

Les défis : mal de mer et lexique nautique

Le parcours de Chloé n’a pas été sans obstacles. Comme tout novice en mer, elle a dû se confronter au mal de mer. « Quand j'ai eu le mal de mer, j’ai cru être ce genre de personne malade en mer et j’ai pensé “C'est fini pour moi, c'est mort” », se rappelle-t-elle. Heureusement, au bout de deux jours, elle a trouvé son équilibre. Elle a aussi dû apprendre le vocabulaire spécifique de la voile, ce qui s’est avéré être un autre défi. « Les premiers jours, je ne comprenais rien. J'avais l'impression qu'on me parlait une autre langue », admet-elle.

Une aventure qui en appelle d’autres

Pour Chloé, ce premier voyage en Méditerranée n’est que le début d’une longue série. La jeune femme envisage déjà d’autres projets, toujours guidée par son désir de découverte et son envie de se surpasser. « Le vrai truc qui me fait kiffer c'est de faire un peu de tout, peu importe le domaine », conclut-elle avec enthousiasme. Suivez le reste de ces aventures sur son instagram @Qdvchlo Chloé partage son périple autour de la Méditerranée en stories, réels, et photos, avec ses abonnés. Son aventure est rythmée par des publications faites au gré du réseau disponible en mer. Au programme : six jours de navigation, suivis de trois autres jours en voilier, pour enfin atteindre la Corse où elle s’est attardée. Parmi les autres métiers explorés et publiés : peintre, architecte...

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