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JO. Finales des kitefoils femmes et hommes, dernières chances de médailles en voile pour la France

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JO. Finales des kitefoils femmes et hommes, dernières chances de médailles en voile pour la France

Lauriane Nolot, Championne du Monde 2023 et 2024 est en tête et n’aura qu’une seule course à remporter pour être la première médaillée d’Or en Kitesurf. Le parcours sera un peu plus long pour Axel Mazella qui devra d’abord remporter deux demi-finales avant d’accéder à l’ultime rendez-vous déterminant pour l’attribution des médailles. Si le kitefoil va retenir toute l’attention des supporters et des médias Français demain, il y aura bien 4 finales demain à Marseille. Les dériveurs double mixte (470) et les catamarans double mixte (Nacra 17) disputeront leurs medal race qui a été reportée.

Camille Lecointre et Jérémie Mion (dériveur double mixte – 470) n’ont que très peu de chance d’accrocher une médaille de bronze. Lou Berthomieu et Tim Mourniac (catamaran double mixte – Nacra 17) ne peuvent plus accéder au podium, mais ils espèrent terminer sur une belle course qui leur permettrait de prendre la 5ème place de cette édition des Jeux Olympiques. Une belle performance à seulement 23 et 26 ans.
Comment va se dérouler la finale des Kitefoils ?

Pour les Kitefoils, le premier du classement ce soir (La française Lauriane Nolot chez les femmes et Toni Vodisek, slovène, chez les hommes) se qualifie directement pour la Finale, dans laquelle il entre avec 2 points à son actif. Son dauphin (Eleanor Aldridge et Maximilian Maeder) se qualifie également directement pour la Finale avec un point.
Une première demi-finale oppose les concurrents classés 10e, 7e, 6e (qui entre en demi-finale avec une victoire de course à son actif) et 3e (qui entre en demi-finale avec deux victoires de course à son actif). L’autre demi-finale concerne les 9e, 8e, 5e et 4e selon le même principe avec deux points pour le 4ème et 1 point pour le 5ème (Axel Mazella).
Le premier de chaque demi-finale qui remporte 3 points se qualifie pour la Finale. Même fonctionnement en finale, sachant que les deux vainqueurs des demi-finales arrivent avec zéro point. Le premier à 3 points remporte la médaille d’or, la médaille d’argent est remise au rider ayant le plus de points derrière, la médaille de bronze est attribuée au troisième en termes de points ou en cas d’égalité à celui qui franchit la ligne devant l’autre sur l’ultime course.
Lauriane Nolot : « C’est dommage, le vent nous a encore joué des tours. Nous sommes tout de même restées sur l’eau 1h30. Nous sommes mêmes retournées changer nos voiles, car au début nous n’étions pas sorties avec la plus grande surface. Et pendant ce temps, ils ont essayé d’envoyer les garçons qui avec le vent très faible n’arrivaient même pas à manœuvrer. J’étais assez stressée aujourd’hui, car comme je suis en tête du classement, le fait que l’on ne navigue pas était en ma faveur. Je suis hyper contente de rentrer première demain en finale, car c’est pratiquement une médaille assurée. Je suis dans ma zone de confort et cela me mets en confiance. L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il y aura du vent demain ! »
Axel Mazella : « C’est journée un peu frustrante. Surtout que sur la course qu’ils ont annulée, j’étais en deuxième position. Demain, je rentre en demi-finale et je donnerai tout ce que j’ai à donner. J’irai avec le couteau entre les dents. Je n’ai jamais vraiment vécu ce scénario (ndlr : débuter en demi-finale avec un seul point) donc je vais y aller étape par étape et on verra ce que cela donne. Nous n’avons pas été chanceux cette semaine. Faire une compétition avec seulement 7 courses cela ne nous arrive jamais. C’est dommage. Cette compétition, elle a été très dure mentalement du début à la fin. Pourtant l’organisation a essayé, mais le vent ne voulait pas. Demain les prévisions sont bonnes, il faudra y aller à fond. »

Une finale compliquée pour Louise Cervera
Deux finales ont pu se disputer aujourd’hui à Marseille. Celle des dériveurs solitaire femmes (Ilca 6) et hommes (Ilca 7). Chez les hommes, pas de Français en finale, mais une régate au résultat historique. L’Australien Matt Wearn réalise le doublé après sa médaille d’Or acquise à Tokyo. C’est le Chypriote Pavlos Kontides qui prend l’argent et c’est le Péruvien Stefano Peschiera, qui aux termes d’un mano à mano à 4 remporte le bronze. C’est la première médaille olympique en voile pour le Pérou, une première pour le pays depuis 32 ans !
Louise Cervera termine dernière de sa finale. Une dernière course dont on connaissait d’ailleurs la championne olympique avant le début (ndlr : La Néerlandaises ayant suffisamment d’avance pour ne pas être rattrapée). Le Danemark s’empare de l’Argent, tandis que la Norvège remporte le Bronze.
Louise Cervera : « Je voulais partir au-dessus de la flotte à gauche pour pourvoir contrôler. Mais avec le clapot, j’ai rapidement vu que ce n’était pas une bonne option. Je suis un peu déçue de ce choix qui me fait arriver à la 7ème place à la bouée au vent. Et lors de la manœuvre, je coince mon écoute dans la barre de mon bateau, ce qui me gêne. Du coup mon bateau dérape et je touche la bouée. Je répare cette faute (ndlr : en effectuant un tour sur elle-même) et quand je repars dans la course je suis dernière du classement. J’ai essayé de me battre pour revenir, mais sur ces formats très courts ce n’est pas facile. C’est la fin des Jeux Olympiques, je suis triste. Mais je garde le sourire pour tout le travail accompli, pour l’ambiance ici à Marseille et je compte bien revenir pour Los Angeles. La première étape, c’est le championnat du monde l’année prochaine en Chine. Ce que je retiens de cette semaine, c’est l’état d’esprit avec lequel nous sommes arrivés et la bonne préparation pour y arriver. Je suis satisfaite de cette compétition, de l’expérience acquise et du fait que j’ai bien joué, je ne suis pas loin du podium. La voile cela reste un jeu. Ce qui manque, ce sont des détails. Et pour être un Champion, il faut du temps et je vais le construire. Ce que je retiendrai c’est le public à la sortie du port et hier quand je suis venue sur la zone des finalistes, il y avait toute ma famille. J’ai envie d’y revenir. De naviguer à nouveau car j’ai pris énormément de plaisir. »

L’invité du jour : Armel Le Cléac’h aux côtés de l’Equipe de France de Voile //
Le skipper du trimaran Banque Populaire XI était en visite aujourd’hui à la Marina Olympique pour soutenir l’Equipe de France. Celui qui avait déjà eu l’occasion d’être présent à Rio, espère porter chance à nouveau aux Français en finale demain et voir un podium olympique avec une Marseillaise.
Armel Le Cléac’h : « Ces athlètes me fascinent. C’est la quintessence de la voile, les meilleurs régatiers au monde. Avoir ce partage-là, c’est incroyable. La voile est une grande famille. On aurait bien aimé avoir de la course au large aux JO. C’est une super équipe de France. Elle l’a prouvé sur les derniers championnats. Après, ce sont les Jeux. Ça se joue à pas grand-chose. Parfois, il y a des médailles sur d’autres sports qui se jouent en quelques secondes. Ici, c’est sur quelques détails tel que le vent, le placement…. Il faut que tout s’enchaîne bien pour perdre le moins de points et occuper les premières places. Il y a de la frustration parce que la météo n’est pas facile mais c’est pareil pour tout le monde. On a eu une médaille dès le début avec les filles du 49er Fx. C’était la belle surprise ! Ça s’est un peu compliqué mais il reste deux chances de médailles et Lauriane (Nolot) et Axel (Mazella) ont des chances. Et ce serait mérité pour l’équipe. Ils voulaient faire aussi bien que Tokyo en 2021… on est dans le timing. S’ils peuvent prendre deux médailles d’or, ce serait fabuleux ».

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